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Chronique Last Man 6 (Balak, Bastien Vivès et Mickaël Sanlaville) – Casterman

Par Bande Dessinée Info

Le pitch : Déjà le Tome 6 et donc la fin de la première saison de cette formidable série. Partis de la vallée des rois avec une intrigue somme toute légère… et un Adrian Velba gringalet, nous voilà de retour à la case départ avec un sacré foutoir ! Richard Aldan n’a pas mis le feu qu’auprès de ces dames, il a ouvert une brèche dans le mur supposé étanche qui séparait les mondes et assurait la tranquillité de chacun.
Maintenant que le mal est fait, pourra-t-on le réparer ?...

Ce sixième volet met fin au premier cycle de ce « manga à la française », deux ans de labeur à un rythme presque tenu de 20 pages par semaine, il s’agit là d’une « intense » prestation du trio d’auteurs Balak, Bastien Vivès et Mickaël Sanlaville. Ce dernier tome à date est clairement la fin d’un cycle, Richard et son ami H partent à la recherche d’Adrian et de sa maman Marianne détenues dans une forteresse isolée. L’histoire se déroule vite, les pages se tournent sans prendre conscience qu’on a parcouru plus de 200 pages. Certes, il y a de l’action, du combat avec des gros méchants, c’est rythmé mais les auteurs ont su préserver le dénouement de ce cycle. Un peu à la manière de séries télévisées américaines, la saison s’arrête dans un suspense haletant, un très bon teasing pour la suite. On en découvre de plus en plus sur les personnages, notamment celui de Cristo, ou encore la raison de la brouille entre Richard Aldan et son ancien partenaire. Par contre je suis un peu déçu par l’évolution du personnage de Marianne, elle était montée en puissance depuis quelques tomes, la montrant comme une femme forte, combattante. Or, les auteurs prennent le contre-pied scénaristique avec elle, la laissant à une place de « faible femme ». A surveiller pour la suite donc !

Quant au dessin, le trio d’auteurs n’est pas du genre à s’attarder inutilement dans les détails, mais se contente d’aller à l’essentiel. Un essentiel néanmoins intéressant dans le découpage et le cadrage, et qui laisse vraiment place à l’action. Si les premières pages sont à nouveau en couleurs, la suite se poursuit en noir et blanc.

En résumé, un moment de lecture agréable, chacun sera plus ou moins sensible à l’univers développé dans Lastman, aux références des auteurs à quelques séries de mangas ou comics.


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