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Any Day Now : L’adoption homosexuelle sur grand écran

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Any Day Now

A la fin des années 70, un couple d’homosexuels recueillent un jeune adolescent handicapé abandonné par ses parents. Mais la justice ne va pas accepter cette adoption…

L’adoption pour les couples homosexuels est une cause pour laquelle je me suis toujours engagée. Pour moi, une famille ne se contente pas d’un père et d’une mère. L’important est que l’enfant soit élevé dans l’amour et le respect de son individualité. Du coup, quand je suis tombée par hasard sur le synopsis de Any Day Now, j’ai tout de suite rajouté ce film à ma to-watch-list.

Je suis aussi une grande fan d’Alan Cumming et le voir ici tenir le haut de l’affiche dans le rôle d’un homosexuel un brin paumé qui voit sa vie chamboulée quand il rencontre l’homme de sa vie et récupère le fils handicapé de sa voisine incarcérée, était un sérieux bonus. Il est tout simplement magnifique dans ce rôle. Il est incroyablement touchant et se fond complètement dans son personnage. Une preuve supplémentaire que cet acteur est l’un des meilleurs de sa génération. Il partage ici l’affiche avec Garret Dillahunt (les fans de séries le connaissent pour son rôle dans Raising Hope). Ils forment un couple parfait. Franchement, il ne m’a pas fallu 5 minutes pour totalement croire à leur histoire d’amour. J’avais les larmes aux yeux avec eux, j’ai vibré, tremblé, sourit en même temps qu’eux.

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Et puis derrière ce qui pourrait être une simple histoire d’amour et de famille recomposée, il y a ce combat que mène encore tant de famille aujourd’hui. Ils doivent se battre contre un système dépassé et une société rétrograde pour obtenir la garde officielle d’un jeune ado handicapé et lui éviter de finir dans le système en se faisant ballotter de famille d’accueil en famille d’accueil.

La réalisation est sobre. Le tout repose sur le jeu des acteurs qui sont encore une fois magnifique de bout en bout. Le scénario est brillamment écrit, il évite les clichés ou encore ne tombe pas dans le pathos à outrance. La fin est surprenante et si vous êtes un brin sensible, préparez les mouchoirs.

Le film est sorti en 2012 aux Etats-Unis, il aura fallu 3 ans pour qu’il traverse l’océan et arrive chez nous. Je pense malheureusement que sa sortie sur nos écrans va passer complètement inaperçue et ça a le don de m’énerver, tant ce film est à voir. Premier film de 2015 vu et premier gros coup de coeur ! En voilà une année cinématographique qui commence bien.


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