Sautons aux conclusions : Colts – Pats

Massacre à Foxboro
Colts 7   Patriots 45
Sèchement battus par les Pats lors de leurs 2 derniers rendez-vous, les Colts ne doivent pas faire d’erreurs pour avoir une chance ce soir. Quelqu’un a oublié d’envoyer le mémo à Josh Cribbs qui échappe un botté de dégagement à sa ligne de 26 en début de match. LaGarette Blount bouscule quelques habits blancs par la suite et c’est 7-0 Patriots.
Andrew Luck et les siens tentent de répliquer, mais des passes échappées ralentissent la poussée et Adam « moins clutch que dans l’temps! » Vinatieri rate son placement. Vous avait-on dit que les Colts ne pouvaient se permettre d’erreurs s’ils espéraient gagner? Pendant ce temps, Brady ridiculise la défensive des Colts et son gros FB Develin obtient la chance de s’inscrire au tableau grâce à un touché d’une verge. 14-0. Le match pourrait finir de bonne heure…
… surtout que dès la possession suivante des Pats, ces derniers sont dans la zone brune lorsque Brady vise le Gronk. Touché automatique? Pas cette fois-ci : D’Qwell Jackson lit bien le tracé et s’interpose pour l’interception.  Aidé par une mauvaise punition à Wilfork et par une longue passe un peu chanceuse captée par Hilton, Andrew Luck parvient à traverser le terrain. Zurlon Tipton, qu’on vous pardonnera de ne pas connaître, franchit la ligne de buts pour rétrécir l’écart à 7. On a un match!!
Oups, aurais-je parlé trop vite? La défensive des fers à cheval est incapable de sortir du terrain et Brady retraverse le terrain juste avant la demie. Finalement, en partie grâce à la permissivité des zébrés, la défensive des visiteurs limite les dégâts à un placement. 17-7 à la pause.
Évidemment, il serait impératif que la défensive d’Indianapolis revienne à la vie et stoppe les Pats qui commencent le 3^equart avec la roche. Ils ont d’ailleurs la chance de le faire à la ligne de 21 du Boston, mais les couvreurs se mélangent dans leurs assignations et Edelman est laissé fin seul. 1^er jeu Empire du Mal. Finalement, le gros Nate Solder surprend tout le monde en se rendant éligible sur un autre 3^eessai. Après avoir capté le court relais de Brady, il traîne sa carcasse sur 16 verges pour inscrire le majeur.  
La dernière fois qu’Andrew Luck a touché au ballon, il avait réduit l’écart à 14-7 et nous avions un match. On lui redonne maintenant l’objet avec 25 minutes à jouer, en retard de 3 possessions. C’est l’histoire des confrontations récentes Colts-Pats; la défensive des blancs est incapable d’arrêter l’offensive de la Nouvelle-Angleterre.
Anyway, le pointage est désormais 24-7, les Colts sont incapables d’obtenir un premier jeu, et dès la possession suivante, les Pats continuent de traverser la défensive blanche avec aisance, en convertissant les 3^e essais avec une facilité déconcertante lorsque nécessaire. Gronkowski plante le dernier clou dans le cercueil des visiteurs avec un touché de 5 verges. 31-7.
Question d’être sûr que les Colts sont bien morts et enterrés, Luck décoche une interception et Blount (un monstre intraitable toute la soirée) s’échappe sur 13 verges pour concrétiser la victoire. 38-7 et nous sommes encore au 3^e quart.
Comme si ça n’allait pas assez mal pour ceux qui haïssent les Pats, on apprend que les Broncos sont en train de finaliser un contrat de 4 ans pour l’embauche de Gary Kubiak en tant qu’instructeur-chef. Difficile de trouver moins inspirant comme annonce!
La Nouvelle-Angleterre ajoutera un autre TD au 4^equart, ne me demandez pas comment, rendu-là, ça fait longtemps que j’ai changé de poste! Victoire facile des Pats et on dirait que la bête noire de Peyton Manning sera aussi la bête noire de son successeur à Indianapolis.
Rendons à César ce qui est à César, la participation des Pats au Super Bowl est méritée. Après un début de saison atroce, ils se sont replacés et forment sans aucun doute la meilleure équipe de la conférence américaine. D’ailleurs, nous aurons un rare Super Bowl, « meilleur contre meilleur », alors que les deux têtes de séries # 1 se sont qualifiés pour le grand match. Pour le spectacle, on souhaite que Brady s’en sorte mieux contre la défensive des Seahawks que son grand rival l’an dernier.