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Le charlisme est un humanisme (2)

Publié le 20 janvier 2015 par Sylvainrakotoarison

« Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais… que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. » (Beaumarchais dans "Le Mariage de Figaro", 1778). Deuxième partie.


yartizJeSuisCharlie01Après avoir évoqué dans le précédent article le choc, l’émotion et l’indignation après les attentats contre "Charlie Hebdo", voici la réaction saine et spontanée de l’humanité observée les 10 et 11 janvier 2015.

L’unité nationale

Quasiment toute la classe politique s’est unie pour réagir aux attentats. Comme lors des attentats de Merah où six candidats à l’élection présidentielle (Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen et Eva Joly) s’étaient alors joints à l’armée pour l’hommage aux victimes militaires le 21 mars 2012 à Montauban.

Les réactions populaires et spontanées ont été réconfortantes et rassurantes sur la capacité d’indignation de la France. Non, les citoyens ne sont pas indifférents ! Ils ne sont pas si individualistes, si consuméristes, si fatalistes, si défaitistes, comme certains semblent les décrire. Ils nourrissent même beaucoup de compassion. Toutes les manifestations du 8 au 11 janvier 2015 ont montré cet élan national. Près de quatre millions de manifestants le 11 janvier 2015, c’est un record historique jamais égalé. Même lors de la Libération de Paris avec le Général De Gaulle en tête ! C’est un véritable sursaut qui a fait chaud au cœur. Une respiration républicaine inespérée. Tout est possible, pour reprendre un ancien slogan, mais pour le compléter ainsi : le pire n’est jamais sûr.
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Dans certaines villes, c’est quasiment le quart voire le tiers de l’agglomération qui a investi les rues. À Nice, 23 000 participants ; à Nancy, 50 000 ; à Grenoble : 110 000, à Lyon 330 000 ; à Paris, 1,7 à 2 millions de personnes.

La manifestation de Paris a eu le privilège des chefs d’État. Pour la seconde fois dans l’histoire de notre pays, un Président de la République a marché dans une manifestation. La première fois, c’était François Mitterrand à la Nation, le 14 mai 1990, pour protester contre les profanations antisémites dans le cimetière de Carpentras. À l’époque, sa venue n’avait pas été annoncée et seulement 200 000 personnes étaient présentes.

Parmi les nombreuses personnalités présentes entre République et Nation, il y a eu (entre autres) Manuel Valls, Gérard Larcher, Claude Bartolone, Nicolas Sarkozy, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Christiane Taubira, Michel Sapin, Bernard Cazeneuve, Najat Vallaud-Belkacem, Fleur Pellerin, Martine Aubry, Harlem Désir, Thierry Mandon, Jean-Marc Ayrault, Édouard Balladur, Alain Juppé, Édith Cresson, Michel Rocard, Dominique de Villepin, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Lionel Jospin, Jean-Louis Debré, Jean-Marc Sauvé, Jean-Paul Delevoye, Jacques Toubon, Anne Hidalgo, Bertrand Delanoë, Jean-Paul Huchon, François Bayrou, Jean-Christophe Lagarde, Nicolas Dupont-Aignan, Barbara Pompili, François de Rugy, Jean-Vincent Placé, Cécile Duflot, Marielle de Sarnez, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Michel Baylet, Jean-Christophe Cambadélis, Bruno Le Roux, Aurélie Filippetti, Jean-Louis Borloo, Laurent Hénart, Chantal Jouanno, Rama Yade, Hervé Morin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Éric Woerth, Rachida Dati, Bruno Le Maire, Frédéric Mitterrand, Nadine Morano, Jean-François Copé, François Baroin, Benoist Apparu, Philippe Douste-Blazy, Xavier Bertrand, Patrick Devedjian, Mgr Pascal Delannoy, Mgr Stranislas Lalanne, Roger Cukierman, Dalil Boubakeur, Hassen Chalghoumi, Jack Lang, Marek Halter, Jean-Claude Mailly, Laurent Berger, Laurence Parisot, Pierre Gattaz, Patrick Bruel, Michel Legrand, Michel Drucker, Carla Bruni, Tahar Ben Jalloun, Frédérique Bel, Pierre Arditi, Macha Méril, Nagui, Plantu, Renaud, Jean-Michel Ribes, Éric-Emmanuel Schmitt, Bruno Solo, François Cluzet, Agnès Varda, et plein d’autres…

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Ce qui a réconforté aussi, c’est la grande solidarité de la "communauté internationale" avec notre nation. La venue de nombreux responsables étrangers a donné aux Français une image plus forte de leur pays qu’ils ne l’auraient imaginée.

La solidarité internationale au boulevard Voltaire

Le contexte international a permis de cristalliser une solidarité quasi-consensuelle autour de la France. L’Australie qui a subi les 15 et 16 décembre 2014 une prise d’otages éprouvante au Lindt Chocolat Café de Sydney (2 morts) ; le Canada qui a subi une attaque au sein même de son Parlement le 22 octobre 2014 à Ottawa (1 mort), et de nombreux pays dont le terrorisme meurtrier est quotidien, ont immédiatement apporté un message de soutien et de sympathie à la France.

L’Espagne n’oublie pas ses 191 morts aux attentats de Madrid du 11 mars 2004 ; le Royaume-Uni n’oublie pas non plus ses 56 morts aux attentats de Londres du 5 juillet 2005 ; la Belgique n’oublie pas non plus ses 4 morts à l’attentat du Musée juif de Belgique à Bruxelles le 24 mai 2014. Face à l’attentat antisémite de Bruxelles, François Hollande, Matteo Renzi et Martin Schulz sont venus rejoindre Elio Di Rupo pour se recueillir devant le musée le 27 mai 2014. La Norvège n’oublie ses 77 morts à l’attentat d’Utoya le 22 juillet 2011.

Quant aux États-Unis, éprouvés par les attentats du 11 septembre 2001, Barack Obama a écrit sur un cahier de condoléances à l’Ambassade de France un sympathique "Vive la France !" mais aucune personnalité importante n’a été envoyée pour marcher aux côtés des autres chefs d’État et de gouvernement le 11 janvier 2015. Pourtant, le Ministre américain de la Justice (Attorney General) Eric Holder était bien présent à Paris (a participé à une réunion des Ministres européens de l’Intérieur organisée place Beauvau par Bernard Cazeneuve) mais a préféré laisser défiler seulement Jane D. Hartley, l’ambassadrice à Paris.
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Désormais en campagne électorale, les Républicains ne cessent de reprocher à Barack Obama l’absence d’un grand représentant des États-Unis à la marche républicaine de Paris. Beaucoup d’internautes américains ironisent ainsi sur des fils de forum du genre "Where is Obama ?" [Où est Obama ?]. Pour rattraper son absence et se racheter, le Secrétaire d’État américain John Kerry est venu à Paris le 16 janvier 2015 rencontrer François Hollande à l’Élysée et prononcer un discours en français à l’Hôtel de Ville de Paris.

Réunir dans une même manifestation, avec des risques potentiels pour la sécurité immenses, à la fois Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas, ce fut un tour de force à saluer. Tout comme réunir Petro Porochenko, le Président de la République d’Ukraine, et Sergueï Lavrov, le Ministre russe des Affaires étrangères. Vladimir Poutine avait immédiatement envoyé un message de soutien dès l’annonce du carnage.

Autour de François Hollande, aux côtés des personnalités déjà citées, il y a eu (entre autres) Angela Merkel (Allemagne), Jean-Claude Juncker (Union Européenne), Donald Tusk (Union Européenne), David Cameron (Royaume-Uni), Matteo Renzi (Italie), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Martin Schulz (Union Européenne), Federica Mogherini (Union Européenne), Thorbjorn Jagland (Conseil de l’Europe), Charles Michel (Belgique), Ewa Kopacz (Pologne), Antonis Samaras (Grèce), Mariano Rajoy (Espagne), Romano Prodi (Italie), Mario Monti (Italie), Sigmar Gabriel (Allemagne), Thomas de Maizière (Allemagne), Franck-Walter Steinmeier (Allemagne), Doris Bures (Autriche), Helle Thorning-Schmidt (Danemark), Boïko Borissov (Bulgarie), Zoran Milanovic (Croatie), Alexander Stubb (Finlande), Viktor Orban (Hongrie), Enda Kenny (Irlande), Angelino Alfano (Italie), Xavier Bettel (Luxembourg), Laimdota Straujuma (Lettonie), Mark Rutte (Pays-Bas), Pedro Passos Coelho (Portugal), Bohuslav Sobotka (Tchéquie), Klaus Iohannis (Roumanie), Miro Cerar (Slovénie), Robert Fico (Slovaquie), Stefan Löfven (Suède), Edi Rama (Albanie), Irakli Garibachvili (Géorgie), Atifete Jahjaga (Kosovo), Erna Solberg (Norvège), Simonetta Sommaruga (Suisse), Thomas Boni Yayi (Bénin), Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Mahamadou Issoufou (Niger), Macky Sall (Sénégal), Kalzeubé Payimi Deubet (Tchad), Faure Gnassingbé (Togo), Mehdi Jomaa (Tunisie), Avigdor Liberman (Israël), Abdallah II et sa femme Rania (Jordanie), Ahmet Davutoglu (Turquie), Jean Stoltenberg (OTAN), Guy Ryder (OIT), Nabil el-Arabi (Ligue arabe), Michaëlle Jean (OIF, Francophonie), et plein d’autres…

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Comme on le voit, le clivage n’est pas un supposé "Occident" (appellation qui ne veut pas dire grand chose) contre l’islam, puisque de nombreux pays musulmans ont délégué parmi les représentants les plus importants de leur État pour marcher ensemble contre la barbarie des terroristes islamistes (comme la Jordanie, la Palestine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Liban, le Qatar, etc.). Ce n’est pas non plus l’Europe et l’Amérique du Nord contre le reste du monde : d’une part, parce qu’il y aurait un absent de poids (Barack Obama) ; d’autre part, parce que beaucoup d’autres pays ont fait aussi le déplacement, comme la Russie (qui a mieux honoré les victimes que les États-Unis), beaucoup de pays africains, etc.

Mais la solidarité des pays étrangers ne s’est pas seulement exprimée par la venue de personnalités à Paris. Elle s’est également traduite par de nombreuses manifestations à l’étranger, dans de nombreuses villes du monde, en particulier à Bruxelles (20 000 personnes), à Berlin (18 000 personnes), à Vienne (12 000 personnes), etc.

Des réactions fortes

En France, il y a vingt à trente ans, les terroristes d'extrême gauche s'en étaient pris à des représentants du pouvoir militaire (René Audran le 25 janvier 1985, il y a bientôt trente ans), du pouvoir économique (Georges Besse le 17 novembre 1986), du pouvoir politique (Alain Peyrefitte le 15 décembre 1986) ; les terroristes indépendantistes corses s'en étaient pris à des représentants de l'État (Claude Érignac le 6 février 1998) ; d'autres terroristes s'en étaient pris à une représentante d'une organisation étrangère (Dulcie September le 29 mars 1988). Aujourd'hui, les terroristes islamistes s'en prennent à des saltimbanques, à des joyeux lurons, à des dessinateurs, à des représentants de la culture et de l'humour français.
Parmi ceux qui ont réagi, les églises ont voulu se joindre à ce combat contre la violence. C’est toujours ce monde à l’envers où l’on voit maintenant le pape, si souvent décrié par le journal satirique, le soutenir ! Dessinateur de la rédaction, absent au moment de la tuerie (il était dans un train qui le ramenait à Paris), Willem s’en est même amusé : « Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine d’Angleterre ou Poutine : ça me fait bien rire ! » ("Volkskrant" du 10 janvier 2015).

Évidemment qu’il faut éviter les amalgames entre terrorisme et musulman. Que l’islam, ce n’est pas massacrer des caricaturistes qui n’ont donné que des coups de crayon. Mais ce n’est pas l’essentiel. Certains musulmans qui considèrent que ces attentats sont un coup dur pour l’islam semblent oublier les véritables cibles : la rédaction d’un journal libre, la police d’un État libre et les clients d’un magasin juif.

Manuel Valls a eu raison d’insister sur cet aspect : « Eh bien moi, je ne veux plus que dans notre pays, il y ait des Juifs qui puissent avoir peur. Et je ne veux pas qu’il y ait des Musulmans qui aient honte parce que la République, elle est fraternelle, elle est généreuse, elle est là pour accueillir chacun. » (13 janvier 2015).

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Parmi les réactions fortes, il y a eu aussi cet élan de créativité artistique, tous ces dessins réalisés en hommage aux cinq dessinateurs assassinés, qui pétillent d’idée et d’inventivité, un peu comme les événements parisiens de mai 1968 avait inspiré de nombreux artistes (et pas seulement que les dessins, aussi des chansons, des vidéos, etc.).

Le nouveau numéro de "Charlie Hebdo"

Le consensus international a semblé voler en éclat dès la parution du nouveau numéro de "Charlie Hebdo" le 14 janvier 2015. En effet, sur sa Une sur fond vert, la couleur de l’islam, un personnage récurrent de Luz qui pourrait être assimilé au prophète Mahomet (mais ce n’est pas indiqué explicitement) tient en pleurant une pancarte "Je suis Charlie" avec la mention « Tout est pardonné ».

Beaucoup de pays ont même censuré le journal (500 000 exemplaires ont été tirés pour l’exportation) et ont censuré tous ceux qui ont reproduit ce dessin, notamment en Turquie, au Sénégal et au Maroc. Le roi Abdallah II de Jordanie a semblé même regretter sa présence à la marche républicaine à Paris.

L’une des plus hautes autorités sunnites, le grand mufti d’Égypte, Chaouki Allam, qui avait condamné les attentats, a également condamné cette nouvelle caricature : « Ce numéro va soulever une nouvelle vague de haine dans la société française et la société "occidentale" en général, et ce que fait le magazine ne milite pas pour la coexistence ou le dialogue entre "civilisations". Il s’agit d’une provocation injustifiée à l’encontre des sentiments des musulmans du monde entier. » (13 janvier 2015).

Ce qui est ahurissant, c’est que les dessinateurs de "Charlie Hebdo" ne représentent qu’eux-mêmes, éventuellement leurs lecteurs, et personne d’autre. On pourrait comprendre la polémique si ces dessins émanaient d’un ministre ou même d’un député français qui jouerait alors un rôle politique en France, un rôle de représentation du peuple français. Mais "Charlie Hebdo", c’était environ 50 000 à 60 000 exemplaires par semaine, avant les attentats, pas grand chose si l’on compare à la population mondiale ! C’est aussi pour cela que "Je suis Charlie", car depuis le 7 janvier 2015, évidemment, les dessinateurs de "Charlie Hebdo" représentent bien plus qu’eux-mêmes. Ils représentent la liberté, la vie et toute l’humanité.

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Personnellement, je ne trouve rien à redire à cette Une du numéro du 14 janvier 2015. D’une part, le dessin n’est pas grossier et n’insulte pas l’islam. D’autre part, il était indispensable à "Charlie Hebdo" de montrer que ces terribles attentats ne l’empêcheraient pas de poursuivre son chemin sur le fil de l’impertinence. Sinon, les terroristes auraient gagné en faisant triompher la peur et l’autocensure. Enfin, la phrase « Tout est pardonné » dont Luz a lui-même eu du mal à expliquer le sens exact, est très belle et suffisamment ambiguë pour laisser une grande marge d’interprétation au lecteur : est-ce l’islam qui pardonne les caricaturistes ? est-ce au contraire les caricaturistes qui pardonnent les terroristes islamistes ?

D’ailleurs, même le Coran considère qu’Allah peut pardonner : « Quant à celui qui se repent et s’amende après sa faute, alors Allah se tournera assurément vers lui avec clémence, car Allah est en vérité très pardonnant, miséricordieux. » (chap. 5 ; 40).

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On se demande en revanche si le fanatisme islamique est amendable ou pas dans le monde. Le 16 janvier 2015 (un vendredi, jour de prêche pour les musulmans), des milliers de personnes ont manifesté dans le monde pour protester contre la nouvelle Une de "Charlie Hebdo", parfois avec des violences qui ont tourné à l’émeute. Il y a eu au moins 5 morts et 45 blessés à Zinder, deuxième ville du Niger, où trois églises ont été détruites, et le 17 janvier 2015, il y a eu encore au moins 5 morts à Niamey et une quarantaine d'églises détruites (pourquoi brûler des églises chrétiennes à cause de "Charlie Hebdo" ?). Cette violence s’est exprimée aussi du 16 au 19 janvier 2015 à Karachi, au Pakistan, à Alger, en Algérie, à Grozny, en Tchétchénie, également en Mauritanie, en Jordanie, au Mali, au Sénégal, en Afghanistan et en Indonésie.

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On est ainsi loin du "Je suis Charlie" unanimiste du 11 janvier et on se demande vraiment où sont placées les valeurs alors qu’à ma connaissance, personne n’a manifesté pour protester contre les massacres de Boko Haram (le Nigeria est en pleine campagne présidentielle). Bref, on peut se demander qui provoque le "choc de civilisation" et qui est l’agresseur ?

Dans le troisième et dernier article, j’évoquerai l’importance de concevoir la laïcité comme une neutralité de l’État et pas comme une opposition aux religions, et celle de préserver l’esprit du 11 janvier qui avait fait triompher la France des Lumières au boulevard Voltaire.

Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (19 janvier 2015)
http://www.rakotoarison.eu

Pour aller plus loin :
Cinq dessinateurs et deux chroniqueurs (entre autres).

La montée du populisme en 2014.
L’islam rouge (19 septembre 2012).
Retour sur l’islam rouge (21 septembre 2012).
Discours de Manuel Valls le 13 janvier 2015 à l’Assemblée Nationale (texte intégral).
Avant Kouachi et Coulibaly, il y a eu Merah.
L’attentat de Peshawar.
L’attentat d’Utoya.
Manuels Valls et le terrorisme.
L’unité nationale.
La laïcité et le voile.
Complot vs chaos, vers une nouvelle religion ?
L’antisémitisme, selon Arthur.
Terrorisme et islamisme.
Le djihadisme.
François Cavanna.
Philippe Val.
Clément Méric.
Abd al Malik.
Seul est éternel le devoir envers l’être humain comme tel.
Dessins inspirés ou en "relation prémonitoire" avec les attentats (1).
Dessins inspirés ou en "relation prémonitoire" avec les attentats (2).
Dessins inspirés ou en "relation prémonitoire" avec les attentats (3).
Les slogans des manifestations de soutien et de solidarité.
Cartographie des marches républicaines des 10 et 11 janvier 2015.
La peine de mort en dessins.
Ce qui dit le Coran des tueries.

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http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-charlisme-est-un-humanisme-2-162338




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