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Quand le doute arrive arrive dans la tête du parent… En l’occurence la mienne!

Publié le 21 janvier 2015 par Theworkingmum @theworkingmum1
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Un père qui échange avec son fils, parfois un petit rien peut faire beaucoup

Je ne suis pas quelqu’un qui se pose des milliers de questions. J’avance, j’agis, j’interagis, bref je dégaine comme je dis souvent. Je me construis par l’expérience et non la réflexion. Depuis que nous avons observé le bégaiement chez ma fille de 3 ans et demi, c’est quasi tout l’inverse. Je doute, je me questionne, j’ai arrêté presque toute mes activités autres pour essayer de la faire parler, couper la télévision et enlever la tétine à 30 000 % et la faire parler. Je me suis mise à observer, épier ce qu’elle fait et comment elle fait. Bref, je suis devenue une dingo ^^ Tu sais du genre à analyser quand le fond se plisse ou quand la paille se dilate… Dingo ^^

Je me suis renseignée sur le bégaiement et même si ce n’est pas forcément grave (et que depuis ça va même mieux) c’est comme l’élément déclencheur d’une grande réflexion chez son père et moi. Lorsque j’étais en congé parental, je savais qu’elle était bien, je le voyais. Bien qu’elle ait été une petite fille un peu sauvage et timide, elle était toujours pleine de vie et d’envie, à me suivre partout. Depuis qu’elle va à l’école, elle a redoublé les galipettes sur le canapé, la vie et l’envie de bêtises est toujours là ce qui est bon signe mais je passe plus de temps à organiser, cadrer et recadrer que véritablement profiter. Je ne sais plus si ça va vraiment. La presser le matin pour aller à l’école (et dès 8H15 la voir pleurer, c’est gloups), la récupérer naze après la petite sieste de l’école… Aujourd’hui, elle pleure sans pouvoir l’expliquer, elle va bouder aussi, elle se met à taper chaton sans doute par jalousie mais quand on lui demande dit vouloir le garder…

Je ne suis pas à l’aise dans ce rôle de maman qui se questionne ! Comment bien faire quand on est pas là en journée ? Départ 6H25, retour 20H ? Que me reste-t-il ? Un super-papa-chéri qui fait le lien, qui prend le temps de parler et de jouer. Je me demande si les wondermum ce n’est pas un mythe finalement ? A bien ouvrir les yeux, le bégaiement n’est pas venu seul. Elle est un peu plus difficile, est moins câline, mais toujours avec cette satané timidité. Je ne suis pas contre la timidité, je le fus moi même un jour lointain, mais je ne veux pas que cela la renferme sur elle-même, que ça coupe une conversation, une explication qu’elle a sans doute besoin pour se comprendre et se construire…

Je me questionne sur la signification des mères poules : où ça commence ? S’inquiéter c’est normal pour un parent. Vouloir que son enfant soit bien aussi. Je me demande aussi si son bégaiement et sa rébellion du moment sont une phase « normale » qui ne dure qu’un temps ou un signe d’un message à faire passer ? Une attention qu’on aurait moins pour elle ? Bref, les questions sont là et je découvre qu’en voulant soigner ma fille, c’est aussi un peu moi-même que je soigne !


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