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The great Gatsby. F Scott Fitzgerald

Par Nelcie @celinelcie

En 2015 je me suis fixé un objectif : lire plus de livres en VO. En italien et en anglais. Pour l’italien, je le faisais déjà, en revanche, j’étais réticente à lire en anglais, vu que je ne maîtrise pas super bien la langue. Donc, en ce début d’année, j’ai décidé de sauter le pas et de m’y mettre.
En plus, Ellielivre a créé un challenge sur livraddict intitulé « Une lecture V.O. chaque mois ». Et ça tombe plutôt pas mal pour moi !

Pour ma première lecture en anglais, j’ai choisi un roman que je connaissais déjà, puisque je l’ai lu en français il y a une quinzaine d’années. De plus, j’ai vu deux versions ciné : la récentre avec Leonardo diCaprio, et la plus ancienne avec Robert Redford. Autant dire que l’histoire, je la connais assez bien. Je ne partais donc pas en terrain inconnu, et personnellement ça me convenait parfaitement pour une première lecture 100% anglaise.

The great Gatsby. F Scott Fitzgerald

Synopsis

Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu’il génère, est réputé pour les soirées qu’il donne dans sa somptueuse propriété. L’opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C’est pourquoi l’illusion ne peut être qu’éphémère.

Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d’or, de cuivre et d’azur, s’impose également comme la chronique d’une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n’être magnifique que le temps d’un air de jazz.

Mon avis

Vous pouvez vous en douter, si j’ai choisi ce roman pour une première (re)lecture en VO, c’est parce que j’adore cette histoire.

Alors, Gatsby le magnifique, c’est avant tout une ambiance. Celle de l’Amérique des années 20, avec le jazz qui se déverse dans les pubs, sa jeunesse insouciante qui a l’air de passer son temps à s’amuser. Du moins, c’est en partie ce qui transparaît dans ce roman, car ici Fitzgerald s’attèle à nous dépeindre une certain aspect de la bourgeoisie New Yorkaise.
Ensuite, Gatsby le magnifique c’est un personnage. En l’occurrence Gatsby. Celui-ci n’apparaît qu’après une bonne trentaine de pages, et pourtant il est dans les esprits pratiquement dès le début de l’histoire. Parce que Gatsby il est comme ça : mystérieux. Que ce soit sur son passé ou dans le présent, il s’entoure d’une aura mystérieuse, et l’auteur a parfaitement su retranscrire cet état de fait à travers les mots. Gatsby est un personnage qui intrigue, qui fascine, et jusqu’à la fin de l’histoire on se pose des questions à propos de lui, on se demande qui est-il vraiment.
Et pourtant, on peut se demander si c’est bien lui le vrai héros du roman. Car cette histoire nous est racontée rétrospectivement par Nick Carraway, et ce regard extérieur apporte forcément beaucoup dans la vision que l’on peut avoir de Gatsby, mais aussi de la relation qu’il pouvait y avoir entre les différents personnages.

Gatsby le magnifique est un roman entièrement ancré dans son époque, les années 20, avec ses atouts (une certaine insouciance, les cabarets Jazz, les années folles), mais aussi ses travers (la prohibition, une jeunesse en mal de réussite et de pouvoir, une crise qui se profile à l’horizon…). Et en cela, je pense sincèrement que ce roman mérite d’être lu. Comme une sorte de témoignage de ce début du XXème siècle aux Etats-Unis.

Côté challenge

The great Gatsby. F Scott Fitzgerald


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