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Critiques Séries : Salem Rogers - Model of the Year 1998. Saison 1. Pilot.

Publié le 25 janvier 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Salem Rogers : Model of the Year 1998 // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Salem Rogers est probablement l’une des comédies les plus amusantes que Amazon nous ait proposé depuis son entrée dans le monde des comédies. C’est barré et amusant et c’est donc en somme tout ce que je pouvais attendre de la part d’une bonne petite comédie sur une ex-mannequin qui tente de revenir sur le devant de la scène après avoir été une vraie star. Créée par Lindsey Stoddart (dont c’est les premiers pas en tant que scénariste) prouve qu’elle maîtrise à la perfection son héroïne. C’est un personnage fou, qui n’a pas vraiment de limite et qui cherche avant tout à s’amuser. Elle est impertinente et tente aussi d’être tout ce que l’on n’attend pas du tout d’elle. Elle n’est pas professionnelle mais elle sait que pour revenir au sommet, elle doit choquer, faire quelque chose qui surprend les gens et le fait est que Salem Rogers a de la ressource. Qui de mieux que Leslie Bibb (G.C.B.) pouvait incarner ce rôle. Cette actrice, que j’avais pu adorer dans l’ancienne série du créateur de Sex & The City, G.C.B. sur ABC, prouve ici qu’elle a des talents de folle encore inavoués. On retrouve dans sa prestation un peu de l’esprit de la comédie que j’ai pu citer sans pour autant que cela ne soit la même chose bien évidemment.

Après avoir passé 10 ans en désintoxication, une ex mannequin doit affronter la réalité. Son passé, fait d'excès, est derrière elle. Pour ce nouveau chapitre, elle fait appel à son ancienne assistante, Agatha, désormais auteure à succès de livre de bien-être...

Afin de mettre tout cela en boîte, qui de mieux que Mark Waters ancien réalisateur star des comédies Lolita Malgré Moi ou encore Freaky Friday prouve une fois de plus tout l’intérêt d’avoir un réalisateur qui comprend ce genre de comédies. Il fait dans l’esbroufe en long et en large et ne nous propose pas non plus de grands effets de mise en scène mais justement, ce qui fait son charme c’est son attachement à la comédie américaine tout ce qu’il y a de plus classique. Pour le coup, je ne m’attendais pas vraiment à ce que Salem Rogers soit aussi réussie. C’était sur le papier une comédie intéressante mais à l’écran j’avais peur que cela manque de folie. Et au contraire, ce premier épisode a de la folie à revendre à profusion. C’est d’ailleurs pour cela que l’on n’a pas l’impression que cet épisode dure 20 minutes mais beaucoup plus car il passe par tellement d’états et de situations que l’on ne sait plus où donner de la tête. En nous offrant un premier épisode aussi rythmé, il va falloir tenir la cadence si la série est commandée (et je pense que de ce point de vue là, il n’y a aucun risque qu’elle ne soit pas commandé) car sinon je serais déçu. J’ai envie qu’elle reste aussi folle d’épisodes en épisodes et qu’elle nous fasse des propositions différentes.

Afin d’accompagner Leslie Bibb dans ses aventures, sa meilleure amie c’est Agatha incarnée par Rachel Dratch (oui, l’excellente Greta de 30 Rock). Ce que je peux adorer cette actrice et franchement, la voir ici dans un rôle aussi espiègle que celui-ci, cachant des choses tout en restant un élément humoristique caractérisant prouve que l’on ne va pas s’ennuyer si jamais une suite est prévue. En tout cas dans ce premier épisode elle fait le boulot et même plus encore. Au casting on retrouve également Harry Hamlin (Veronica Mars) ou encore Jane Kaczmarek (Malcolm) dans des rôles un peu moins importants mais cela n’a pas de grande importance justement. Il n’y a plus grand chose à attendre de la part de Salem Rogers désormais si ce n’est qu’elle garde ce rythme et cette folie qui la rend si originale et amusante à la fois. Je serais déçu qu’ils ne donnent pas l’occasion à la comédie d’en faire encore beaucoup plus. Le moins que l’on puisse dire c’est que Salem Rogers est peut-être bien l’une des meilleures choses qui soit arrivé en termes de comédies cette saison et je ne l’avais pas du tout vu venir (quand à côté les networks ont eu énormément de mal à proposer de bonnes nouveautés - mis à part Black-ish et Selfie bien évidemment -).

Note : 8/10. En bref, c’est frais, fou et délirant. On en redemande.


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