Chronique : Amusez-vous en pensant à moi

Il y a quelques jours est paru aux éditions Presses de la Cité Etranger le nouveau roman de la star du public féminin en Suède, Asa Helleberg, qui a pour titre Amusez-vous en pensant à moi.

Tout débute avec le décès par crise cardiaque de Sonja dans un centre commercial. Le fameux quatuor qu’elle composait avec Susanne, Rebecka et Maggan vient donc de perdre un membre.

Mais connaissaient-elles vraiment leur amie ? Car celle-ci, sachant en secret qu’elle était malade et ne voulant pas se soigner, s’est permise de leur concocter quelques révélations et surprises de taille dans son testament.

En effet, les trois survivantes sont désignées comme héritières d’une immense fortune, mais à condition non négociable de changer de vie, et cela commence par quitter leur boulot.

Un nouvel avenir leur est tracé par la défunte pour les rendre plus heureuse, Rebecka va devoir passer du stress de toujours vouloir être la meilleure à la rénovation d’une splendide demeure à Majorque, Suzanne ne sera plus hôtesse de l’air mais propriétaire d’un hôtel à Londres et Maggan, elle, devra écrire un roman en profitant de son bel appartement parisien.

Sur le papier, cela donnait très envie de lire ce roman qui s’annonçait surprenant, plein de rebondissements et de moments cocasses en perspective. Mais je n’ai rien trouvé de tout cela à titre personnel.

Une fois la surprise passée et nos trois héroïnes lancées dans leurs nouvelles vies, cela devient surtout des problèmes de cœur entre les ex, les retrouvailles, les amoureux secrets et les amours naissantes qui font peur vu le passé. J’ai eu l’impression que c’était véritablement le sujet principal et j’ai donc été déçu.

Cela n’enlève en rien le talent d’écriture de l’auteure qui nous met rapidement dans l’histoire et nous donne envie de lire ce livre en une seule fois. Mais moi qui pense très souvent qu’un livre est fait pour tout le monde, je trouve que celui-ci est vraiment destiné à un public féminin.

Amusez-vous en pensant à moi de Asa Helleberg, traduit par Laurence Mennerich, Editions Presses de la Cité Etranger, 300 pages, 21,50€.