Magazine Culture

[Critique] Asaf Avidan : Gold Shadow, clair-obscur

Publié le 29 janvier 2015 par Linfotoutcourt

Gold Shadow est le tableau intimiste et profond d'un Asaf Avidan explorant la séparation sous toutes ses formes. Pour ce faire, le trentenaire à la crête iroquoise nous replonge dans plusieurs décennies musicales à travers des références au jazz, au blues, à la musique folk ou à la pop d'autres temps.

Celui qui s'est fait connaître du grand public malgré lui - par un remix de One day/ Reckoning song qu'il ne goûtait guère (par le DJ allemand Wankelmut) - continue de tracer sa route sans céder à la mode. Enraciné dans une culture riche dans laquelle il puise toute son imagination, Asaf Avidan livre un album porté par son passé, sa sensibilité, et sa sensualité jusqu'à en faire oublier la particularité de sa voix, source de débats enflammés. Retenue et douce, et en harmonie avec le projet qu'elle sert, celle-ci finira peut-être par convaincre les plus réticents qu'elle fait tout le charme et le génie de l'artiste.

Deuxième véritable album solo du sentimentaliste israélien, Gold Shadow impactera sans nul doute la rentrée 2015. Le premier extrait Over my head rappelle au bon souvenir des balades de Bob Dylan, et du plus méconnu Sixto Rodriguez, avec une touche de soul à la Sam Cooke.

Gold Shadow est sorti le 12 janvier 2015

Critique écrite par Simon D. Réhon

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Linfotoutcourt 85340 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine