Les start-ups israéliennes high-tech ont sollicité les fonds en capital risque et les investisseurs privés en 2014. Avec succès, puisque leur niveau de financement affiche 3,4 milliards de dollars, un record.
Au total, les 688 entreprises israéliennes du secteur high-tech ont attiré plus de 3,4 milliards de dollars en 2014, soit une augmentation en valeur de 46% par rapport à 2013. A lui seul, le 4ème trimestre marque une levée de fonds de 1,1 milliard de dollars, un record sur les 6 dernières années. «L'augmentation en valeur reflète la progression continue du nombre de financements de grande ampleur, que nous observons depuis quelques mois. Leur part a doublé en volume et en valeur en 2014», commente Koby Simana, directeur de centre de recherche IVC. Landa Nanography, IronSource ou encore Kaminario : voilà trois exemples de start-ups qui aujourd'hui s'attirent les faveurs des fonds en capital risque et parviennent à lever des financements conséquents. Les fonds en capital risque israéliens ont représenté en moyenne 17% (574 millions de dollars) des investissements totaux injectés dans les sociétés high-tech sur l’ensemble de l’année 2014. Au cours du dernier trimestre, 36 entreprises numériques ont réussi à bénéficier de fonds à hauteur de 320 millions de dollars (29% des investissements totaux). Historiquement, jamais autant d'argent n'avait été levé en un trimestre par ce secteur. Gigya, une entreprise qui aide les entreprises à créer des relations avec leurs consommateurs sur les réseaux sociaux, a par exemple levé, en novembre 2014, 35 millions de dollars.Gigya: the trusted platform for identity-driven relationships from Gigya on Vimeo.
Après la high tech, ce sont les sciences de la vie (secteur médical et biotechnologies) et les éditeurs de logiciels qui séduisent les investisseurs en récoltant autour de 250 millions de dollars. ConsumerPhysics a notamment réussi à récolter plus de 4 millions de dollars en 2014 pour son projet de scanner moléculaire de poche appelé SCiO. « Nous sommes persuadés que le niveau de maturité des entreprises basées en Israël attirera l'attention des fonds d'investissement privés en 2015», relève même Ofer Sela, consultant chez KPMG Israël. La confiance manifestée par les marchés publics américains envers la « nation des start-ups » et les conditions économiques actuelles favorables viennent appuyer cette conviction tout comme l'augmentation significative les dernières années des financements entre 5 et 20 millions de dollars. D'ailleurs, Alibaba est récemment entré au capital de Visualead, une start-up israélienne pionnière en terme de technologie QR code et présente sur le marché chinois, ce qui a constitué le premier investissement du géant chinois de l'internet dans l'écosystème israélien.