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Amy Harmon

Publié le 31 janvier 2015 par Ninie W. @ninie067

Photo Photo Nos faces cachées
Auteur : Amy Harmon
Serie : 
Genres :  Romance, YA, Contemporaine
Editeur : Robert Laffont
Publication: 22/ 01/ 2015
Edition: Ebook
Pages : 437
Rating:


  • Chroniqué par NINIE

Résumé :

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

L'avis de Ninie :

Et voilà une autre lecture que j'attendais avec impatience et que j'attendais sûrement de trop, car j'ai légèrement été déçue au moment où j'ai reposé le livre. Pas mal de mes amies blogueuses avait eu la chance de découvrir ce roman young adult avant la sortie et elles étaient toutes tellement subjuguées, qu'au final quand j'ai eu le fichier numérique sur ma tablette, j'ai posé tous les autres livres que je devais lire afin de me pencher sur celui-ci.
Je l'ai dévoré assez rapidement, j'ai d'ailleurs eu du mal à lâcher ma tablette, les pages défilaient tellement j'étais prise dans la lecture, la plume de l'auteur est vraiment très addictive et a réussit à m'emporter, mais pas autant que ce que j'en attendais. Je m'attendais à avoir besoin de kleenex, à être ébranlée, chamboulée, bouleversée et au final non rien, pas une larme, à part la gorge qui s'est resserrée avec Bailey (vers la fin du livre), rien ne m'aura atteint en plein coeur. 
Alors, je ne suis peut-être pas vraiment sensible à ce qui peut ébranler d'autres personnes, j'avais déjà eu la même impression à d'autres lectures remplit de drames. Pour moi la date du 11 septembre équivaut à du bonheur (je me suis mariée un 11 septembre exactement 3 ans avant les événements qui sont relatés dans le livre), c'est peut-être là que se situe le problème :D
L'histoire est originale et bien écrite, mais elle n'a rien de transcendante. Dans cette histoire, il n'est pas uniquement question de Fern et Ambrose, l'histoire est centrée sur d'autres personnages qui ont tout autant d'importance que les deux personnages principaux. Et j'avoue que j'ai eu légèrement du mal à m'attacher à eux. Le personnage de Bailey est vraiment très touchant, il ne se laisse pas abattre malgré la maladie qui le touche et j'ai plus eu l'impression que l'histoire tournait autour de lui, plutôt qu'autour de Fern et Ambrose. 
En bref, je ne vais pas m'attarder sur cet avis, je pense que c'est mieux si vous faîtes un avis par vous-même, car je m'attendais à autre chose et j'ai été légèrement déçue, même si j'ai apprécié ma lecture.

Extrait :

Un murmure parcourt le gymnase. Non pas parce qu’il chante mal, bien au contraire : son timbre est celui d’un ange, un timbre qui correspond parfaitement à son emballage extérieur, à la fois suave, profond et incroyablement puissant. Si le chocolat noir pouvait chanter, il chanterait comme Ambrose Young. Fern frissonne. Les inflexions l’ont accrochée comme une ancre, prenant racine dans son ventre et l’attirant sous la surface. Elle ferme les yeux derrière ses épaisses lunettes et se laisse submerger par le son. C’est incroyable.
— O’er the land of the free
La voix d’Ambrose atteint un ultime sommet et elle a l’impression d’avoir gravi l’Everest, à bout de souffle, enthousiaste et triomphante.
— … and the home of the brave !
L’assemblée rugit autour d’elle, mais elle est toujours suspendue à la dernière note.
— Fern ! s’exclame Rita.
Cette dernière lui donne un petit coup dans la jambe. Fern l’ignore. Elle vit quelque chose de spécial. Avec ce qui est, d’après elle, la plus belle voix de la planète.
— Fern a eu son premier orgasme, constate l’une des copines de Rita en ricanant.
La jeune fille ouvre brusquement les yeux et découvre que Rita, Bailey et Cindy Miller la contemplent, un grand sourire aux lèvres. Les applaudissements et les cris de joie ont heureusement empêché les gens d’à côté d’entendre le commentaire humiliant de Cindy. Fern est petite, pâle, rousse et banale. Exactement le genre de fille à qui on ne prête pas attention, qu’on ignore facilement et dont on ne rêve jamais. Elle a traversé l’enfance sans drame ni éclat, parfaitement consciente de sa propre médiocrité.

Un autre avis chez :


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