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Amours - Leonor de RECONDO

Par Wakinasimba

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Sabine Wespieser Editeur, 8 janvier 2015, 276 pages

Résumé de l'éditeur :

Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un riche notaire et que les choses du sexe plongent dans l'effarement, à prendre en mains sa destinée. Surtout pas son trouble face à l'inévitable question de l'enfant qui ne vient pas. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier Boisvaillant tant attendu. Comme elle l'a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s'apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire ne sait comment s'y prendre avec le nourrisson. Personne n'a le droit d'y toucher et Anselme est prié de s'installer sur un lit de camp dans son étude. Le petit Adrien dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont sa mère, qui a bien du mal à s'inventer dans ce rôle, martèle inlassablement les touches. Céleste comprend ce qui se joue là, et décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre du deuxième étage...Mon avis (attention spoiler) :J'oserai dire que ce roman nous replonge au coeur d'une famille bourgeoise du 19e siècle. La narration se déroule pourtant en 1908 dans un couple dont Monsieur est notaire et Madame s'ennuie.Le roman s'ouvre sur le viol de Céleste, appelons cela par son nom : Monsieur abuse de la jeune fille sur son lit de fer sous les combles. Bien sûr, la bonne tombe enceinte. Que faire, si ce n'est la renvoyer ?Pourtant, Victoire a une autre idée qui fera passer cet enfant pour le sien.Et là, la quatrième de couverture en dit trop. Baste, je continue ma lecture.Les deux femmes vont découvrir l'amour saphique, mais aussi le vrai sentiment amoureux, de celui qui met tout le corps en émoi.Eros n'allant pas sans Thanatos, Céleste décide de mourir. Et là, s'en fut trop pour moi : elle ne mourra pas de componction, mais de phtisie, j'avais une chance sur deux. Par cette fin trop classique, l'auteure vient quelque peu gâcher tout mon plaisir de lecture.L'image que je retiendrai :Celle des deux jeunes femmes découvrant leur corps et le plaisir qu'il peut recevoir et donner.

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