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Place des énergies renouvelables en Algérie : Mode d’emploi

Publié le 05 février 2015 par Ouadayazid1

 Place des énergies renouvelables en Algérie : Mode d’emploi Ph. Wafa

La Banque africaine de développement (BAD) a organisé hier, à l’hôtel Sheraton (Alger), un atelier sur «les énergies renouvelables et l’emploi des jeunes», en présence de nombreux cadres et d’experts. En marge de la rencontre le représentant résident BAD Algérie, M. Boubacar, a estimé que l’Algérie a mis en œuvre un plan quinquennal 2015/2019, très ambitieux qui offre de très grandes perspectives et qui peut propulser le pays au rand des émergents.» A ce titre a-t-il précisé, «la BAD ne pouvait pas demeurer en reste et  c’est pour cela qu’elle a pris l’initiative d’organiser cet atelier pour pouvoir dégager ensemble des pistes de  réflexion et d’action» et comment la BAD peut se positionner stratégiquement pour appuyer les initiatives et les efforts de gouvernements pour traduire son plan  énergétique en œuvre et en même temps la création des postes d’emplois». Il a souligné dans ce sens que «les énergies renouvelables sont des énergies disponibles et  l’Algérie  à travers ce domaine peut créer 120.000 à 137.000 emplois et sans compter les autres emplois dérivés.» La Banque africaine peut contribuer selon lui, «à la réalisation des programmes des énergies renouvelables  à travers le financement des études et des projets.». Le gouvernement algérien a mis l’accent sur le financement des programmes d’envergure a-t-il fait savoir « par les moyens du marché financier national  donc la BAD peut aider les banques nationales à réaliser quelques uns  de ces programmes sous forme de garanties de prises de participation». De son côté Mme Isabel Schaefer, consultante et professeur à l’université de Berlin a souligné que «les énergies renouvelables constitue un secteur très innovateur qui peut créer des postes d’emplois pour la jeune génération», mais a-t-elle insisté «il faut adapter les systèmes de l’éducation et de formation professionnelle, toute en coopérant avec le secteur privé pour savoir en quoi ont  besoin les opérateurs en termes de compétence verte».


Mettant l’accent sur le projet Desertec, elle a indiqué que, «celui-ci avait une vision initiale assez originale et  très ambitieuse pour la production des énergies renouvelables». Isabel Schaefer a  expliqué  par ailleurs que, «ce projet n’est pas concrétisé sur le terrain et cela est dû à certains problèmes liés, notamment au financement et au cadre législatif».


Il y a lieu de noter que le projet Desertec est un concept visant à utiliser la puissance et la fréquence de l’ensoleillement du Sahara afin de produire de l’électricité et de la distribuer, principalement vers les pays européens.


Il vise d’assurer la diversification des approvisionnements énergétiques européens à partir d’énergies renouvelables. Il ambitionne de couvrir près de 17% des besoins en électricité de l’Europe à partir de 2050. Il y a lieu de souligner que lors de cette journée trois communications ont été présentées par des experts, notamment sur les espaces spécifiques dans la politique nationale d’aménagement du territoire SNAT 2030 et sur l’appui au programme de création de nouvelles exploitations agricole et d’élevage ainsi qu’une présentation sur l’approche innovante de la route transsaharienne en soutien à l’intégration sous régionale et régionale.


Makhlouf Ait Ziane

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/72845


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