Texte inspirant d'Eckhart Tolle :
"Sentez que vous devenez transparent, pour ainsi dire, comme si vous étiez dénué de la solidité de la matière corporelle. Permettez ensuite au bruit, ou à tout ce qui cause une réaction négative, de passer à travers vous. Ce bruit ne heurte plus de mur « solide » en vous. Comme je l’ai spécifié, entraînez-vous d’abord avec de petites choses.
L’alarme de la voiture, le chien qui aboie, les enfants qui hurlent, les bouchons de circulation. Au lieu de maintenir en vous un mur de résistance sur lequel viennent constamment et dou-loureusement se heurter les choses « qui ne devraient pas se produire », laissez tout cela passer à travers vous.
Quelqu’un vous dit quelque chose de grossier ou destiné à vous blesser ? Laissez ses paroles passer à travers vous au lieu de vous mettre en mode réactif négatif et inconscient. Agressivité, défensive ou retenue, laissez aller tout cela. N’offrez aucune résistance à ce qui est proféré, comme s’il n’y avait plus per-sonne à blesser. Le pardon, c’est ça. De cette façon, vous devenez invulnérable. Cela ne vous empêche pas de rappeler à la personne que son comportement est inacceptable, si c’est ce que vous choisissez de faire. Chose certaine, elle n’aura plus le pouvoir de contrôler votre état intérieur. Vous êtes alors sous votre pouvoir, pas sous celui de quelqu’un d’autre, et votre mental ne mène plus le bal. Qu’il s’agisse du système d’alarme d’une voiture, d’une personne grossière, d’une inondation, d’un tremblement de terre ou de la perte de toutes vos possessions, le mécanisme de la résistance est toujours le même."
Ekchart Tolle
Oui. Devenir transparent, c'est concrètement voir que nous sommes espace pour accueillir le monde, que nous sommes silence pour accueillir les sons quels qu'ils soient. Tout passe à travers cette transparence, sans la toucher, sans l'abimer, sans l'augmenter ni l'amoindrir. En acceptant la totale transparence, la totale invulnérabilité, on découvre - étonnamment - la totale invulnérabilité.
jlr
merci à Jean-Charles pour ce texte de E. Tolle.