Quelque peu repoussé pour raison de santé, Wallflower, le nouvel album de Diana Krall est enfin dans les bacs, et cela fait plaisir.
Cette fois, c’est à la pop qu’elle fait place, musique qu’elle affectionne depuis des années, en nous offrant des reprises de grands classiques, parmi lesquels Desperado des Eagles ou encore Sorry seems to be the hardest word de Sir Elton John (que nous proposons en écoute ici).
Mais reprise est réducteur, car l’artiste à la voix grave et chaude qu’on peut écouter des heures s’est véritablement réapproprié les titres. Il suffit d’écouter le titre d’ouverture, et vous serez bluffé par sa version de California Dreamin’, et le reste de l’album est pareil.
L’album contient également deux duos avec des compatriotes canadiens que sont Michael Bublé et Bryan Adams ainsi qu’un super solo de guitare de Blake Mills sur le titre éponyme de l’album.
A noter qu’un inédit est aussi présent, il s’agit de I can’t tell you why signé Paul McCartney en personne.
Une voix, de très beaux arrangements et des titres intemporels, peut-on en demander plus ? Ce disque très sobre est une réussite et un plaisir pour les oreilles.