Charlie Winston est de retour dans les bacs depuis lundi avec Curio City, un album résolument plus pop que folk car l’artiste a voulu se retourner vers ses origines anglaises.
Cet opus est aussi surprenant qu’agréable à écouter à l’image de Lately, le premier single dont vous pouvez visionner le clip en fin d’article.
Et pour parler de ce disque, nous avons le grand plaisir de rencontrer l’artiste, qui nous a fait la surprise de répondre à nos questions au maximum en Français.
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Bonjour Charlie,
Votre nouvel album est sorti il y a quelques jours, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Je suis très heureux, dans un état très positif et cette sortie est vraiment chouette.
Vous avez voulu retrouver vos racines avec ce disque, comment vous est venue cette idée ?
Quand j’ai terminé la tournée de mon deuxième album, il m’est apparu évident que j’avais besoin d’une maison à moi et je suis donc retourné à Londres. La ville n’avait pas tant changé, mais moi beaucoup alors j’ai pris le temps de m’imprégner à nouveau de l’atmosphère et d’énormément écouter ce qui se faisait, et j’ai ensuite voulu faire de la musique « british ». Cet album est l’expression de mon changement.
Peut-on dire que ça en fait votre album le plus personnel ?
Oui, vraiment. Les précédents disques étaient plus de l’observation, et celui-ci est beaucoup plus introspectif. J’ai voulu enlever l’aspect théâtral de Charlie Winston et mettre en avant plus mon vrai paysage interne.
Les sonorités sont pop au lieu d’être folk, est-ce la même manière de créer les titres ?
C’est la même chose. En fait j’ai un studio chez moi, et au début j’ai voulu écrire dans ce lieu, mais c’était très difficile. Du coup je me le suis interdit, j’ai repris la guitare et le piano et je me suis remis à composer comme à mon habitude.
C’est vous qui avait joué de pratiquement tous les instruments, c’est quelque chose d’important pour vous ?
Cela c’est surtout fait comme ça en fait. Quand je créé le morceau, c’est d’abord une version démo que je fait tout seul. Cette fois, je les ai poussé un peu loin et quand j’ai demandé à mon ingénieur du son si c’était nécessaire de réenregistrer les titres, il m’a dit « non ils sont biens comme ça » et nous étions d’accord (rires).
Ce disque va surprendre le public, j’ai lu que vous aimiez beaucoup cette idée c’est bien ça ?
Oui j’aime beaucoup cette idée. Je n’aime pas le fait de toujours donner au public ce qu’il attend, j’ai envie de les surprendre et j’ai aussi envie de découvrir des nouvelles choses à mon sujet, et l’offrir à ceux qui me suivent.
Vous concevez votre carrière de cette manière, changer un peu de style à chaque album ?
L’idée m’intéresse énormément car je déteste me répéter, mais je ne suis pas certain que c’est ce que je vais faire, ni même que je dois le faire.
Vous allez présenter ce disque très prochainement sur scène, est-ce que ce sera le même univers que sur le disque ?
Le même univers oui, mais pas tout a fait les mêmes arrangements. On va exagérer un peu les traits avec mes nouveaux musiciens. Le groupe vient de se finaliser il y a deux semaines et j’ai enfin trouvé les bonnes personnes pour les sons que je voulais.
Et il y aura-t-il de la place pour vos anciens titres ?
Je vais en chanter certains et ils seront réarrangés pour correspondre à ce nouvel album. J’ai déjà terminé pour Like a hobo.
Le Mediateaseur remercie Charlie Winston pour sa disponibilité et sa gentillesse. Son nouvel album Curio City est disponible, n’hésitez pas à vous le procurer pour un moment de musique agréable.
Nous vous laissons avec Lately.