États-Unis – 2014
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PRÉCISIONS
Auteur : Stephen King
Publication originale : 2014
Publication française : 2015
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NOTE GLOBALE :
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DE QUOI ÇA PARLE ?
Midwest 2009. Un salon de l’emploi. Dans l’aube glacée, des centaine de chômeurs en quête d’un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s’est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l’ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
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NOS AVIS
Mickdeca :
Petit rituel annuel: trouver une librairie, chercher le nouveau Stephen King qui vient tout juste de sortir, le trouver (pas de panique il est toujours bien mis en évidence), l’acheter, le lire et puis écrire une chronique!
Mr Mercedes est un polar, où l’on suit deux personnages en parallèle, d’une part le tueur psychopathe et d’autre part le flic à la retraite. Commence alors le jeu du chat et de la souris, dont les rôles changent au fil de la lecture. Premier point négatif, la révélation du “créminel” se fait très tôt dans l’intrigue, Stephen King se penchant plus sur le duel que sur la recherche du tueur à la Mercedes par l’inspecteur à la retraite Hodge, c’est bien dommage car la confrontation est assez faiblarde. Celle-ci se fait par l’intermédiaire de messages sur un chat, malheureusement il n’y a pas beaucoup d’échanges pour captiver et mettre le lecteur sous tension. Si la révélation venait un peu plus tard dans le roman, il gagnerait en intensité.
Cependant ne crachons pas dans le bol de soupe, car on a beau ne pas aimer les carottes il reste des pommes de terre (une des plus belle métaphore qu’il m’ai été donné d’écrire…) qui sont la fluidité à laquelle se déroule l’histoire et les personnages. Les pages défilent; on apprécie de plus en plus cet inspecteur intelligent prêt à tout pour boucler une de ses dernières enquêtes. Niveau psychologie du tueur on est dans le bas de gamme, on essuie beaucoup de clichés, que ce soit les perturbations dès la plus tendre enfance, de la perte du père très tôt, sans oublier le fantasme érotique de la mère, même Franck Thilliez fait mieux.
Ce roman policier est donc sympathique, haletant, fluide mais reste un Stephen King en deçà de la moyenne, sans pour autant être totalement décevant. On attendra maintenant la suite Finders Keepers.