Une nouvelle année débute tout juste et déjà de nouvelles séries envahissent nos petits écrans. A suivre ou pas ?
Galavant
Le Prince Galavant, héros des contes de fées, combat l’affreux Roi Richard qui lui a volé l’amour de sa vie, la belle Madalena…
Inutile de vous dire à quel point je l’attendais celle-là. J’en ai déjà parlé ici et là. Bref, Galavant c’était le cadeau d’ABC pour cette nouvelle année. Entre nous, je ne suis pas déçue. Cette série est dingue. Le personnage du roi est parfait (Timothy Omundson est mon héros), les passages musicaux sont un bonheur, Vinnie Jones en bras droit et bodyguard du roi est grandiose, le scénario est drôle et décalé… Et vu que c’est ABC qui produit ce nouveau petit délice, je songe à lancer une pétition pour un crossover entre Galavant et Once Upon a Time. Sérieusement, imaginé le roi Richard pousser la chansonnette avec Rumple ou essayant de draguer Emma. Ou encore Killian Jones chantant son amour à Emma tout en essayant de fuir Madalena bien décidé à rajouter le Capitaine à sa liste de conquête. Et un duo Charming / Galavant… Bref, je m’enflamme, mais ce serait le kiffe. Vous l’aurez compris, je SIGNE pour la saison et plus si affinités (ou renouvellement).
Marvel’s Agent Carter
1946. Après la guerre, les hommes rentrent chez eux. Peggy Carter travaille sous couverture au SSR et doit allier un travail administratif et ses missions secrètes pour Howard Stark.
Après avoir été déçue par Agents of Shields, j’attendais avec appréhension cette nouvelle série Marvel se focalisant sur l’Agent Carter. Un conseil, regarder les films Captain America avant si vous n’êtes pas familier des comics et les personnages. Le fait que l’action se déroule dans les années 40-50 donnent une couleur particulière à la série. Le tout est parfaitement travaillé de la musique aux costumes en passant par le physique des personnages ou les scènes d’actions. On sent que derrière il y a un véritable boulot de recherche et de respect du personnage et de l’univers mis en place par Marvel. Le casting est aussi un atout et on a le plaisir d’y retrouver pour des apparitions Dominic Cooper, Chris Evans ou pour des rôles réguliers comme Enver Gjokaj (Dollhouse), James d’Arcy ou Chad Michael Murray (One Tree Hill). Du coup, cette série de super-héros rétro est une petite réussite et un plaisir à regarder. JE CONTINUE en me méfiant un peu vu que AOS m’avait bien plus au moment du pilote pour me décevoir par la suite.
Empire
Lucious Lyon, ancienne star du hip-hop, est devenu en l’espace d’une vingtaine d’années l’un des plus riches producteurs de disques américains. Atteint d’une grave maladie, ses jours sont comptés. Il ne lui reste donc plus beaucoup de temps pour désigner son successeur parmi ses trois fils. Deux sont des artistes débutants, très différents mais soudés, tandis que le troisième est un homme d’affaires prêt à tout pour obtenir la position qu’il croit lui revenir de droit. Alors que la famille est sur le point de se déchirer, Cookie, la matriarche, en prison depuis 20 ans, revient parmi les siens et sème encore un peu plus le trouble. Elle a des comptes à régler et une vengeance à assouvir…
La série musicale événement créée par Lee Daniels et Danny Strong est enfin sur les écrans. Outre une BO qui s’annonce incroyable (le pilot regorge de titres excellents). Ce pilot est très bien réalisé et pose parfaitement les bases d’une saison qui s’annonce riche en rebondissements et en drame familial. L’histoire de la famille Lyon s’annonce fascinante. L’utilisation des flashbacks est bien amenée et donne un côté rétro à la série. J’ai un gros coup de cœur pour les personnages de Jamal (Jussie Smollett) et de Cookie (Taraji P. Henson vu dans Person of Interest), même si pour cette-dernière ça va plus être une relation d’attraction-répulsion. Cette saison s’annonce « sanglante » et j’ai vraiment hâte de voir la suite. Je CONTINUE !
Togetherness
Deux couples vivant sous le même toit rencontrent des difficultés à garder leur histoire exaltante tout en poursuivant leurs rêves individuels…
Dans la lignée des comédies dramatiques grinçantes sur les relations amoureuses, voici Togetherness. Ce pilot tourne plus autour du drama que de la comédie, d’où le format de 30 minutes. Ceux qui connaissent un peu le style des frères Duplass ne seront pas étonnés en regardant cette série. On y retrouve très nettement leur touche comédie réaliste. Il faut reconnaître que ce début de série est bien fichue. Le casting est bien vu (avec un guest de Ken Marino), le scénario bien écrit et plus profond qu’il n’y paraît et les situations intéressantes. En bref, elle a tout pour me plaire, mais je ne sais pas, je trouve qu’il manque ce petit truc en plus… Du coup, je ne sais pas trop encore ce que je vais faire avec elle. Je LUI LAISSE SA CHANCE pour le moment.
12 Monkeys
Nous sommes en l’an 2035. Les quelques milliers d’habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d’un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir. C’est James Cole, hanté depuis des années par une image incompréhensible, qui est désigné pour cette mission.
Grande fan du film, j’étais vraiment très curieuse de voir ce que la série allait donner. Ce pilot reprend l’intrigue du film en y apportant quelques libertés nécessaires pour que le tout puisse tenir la route sur une voir plusieurs saisons. Le tout est plutôt pas mal fichu, même si j’ai encore du mal à me détacher du chef d’oeuvre de Gilliam et que j’ai du mal à ne pas avoir envie de voir Bruce Willis dans la peau de Cole. Bref, pour le moment, je CONTINUE, même si la série doit encore me convaincre.
Paris
Du Premier Ministre à une chanteuse de cabaret transsexuelle en passant par un couple de chauffeurs de bus de la RATP, Paris nous entraîne, 24 heures durant, dans la vie de personnages hauts en couleur.
Au rythme des rencontres, coups de fil, coups de foudre, ruptures, affrontements, chacun vivra un tournant de son histoire personnelle dans le tumulte de la Ville Lumière.
Paris, c’est un mélange entre 24 (pour le rythme et la temporalité) et Braquo (pour le côté série noire). Des destins se croisent, s’entremêlent, se séparent. Premier ministre, chômeur, chauffeur de bus ou encore chanteuse de cabaret transexuelle, on a ici un sacré échantillon de la population envahissant les rues de la capitale française. Le tout m’intriguait et me donnait envie, mais au final, ça fait flop. Du moins pour moi. Certes la série ne manque pas de qualités, les acteurs sont plutôt bon, le scénario est pas mal écrit et essaye de s’imbriquer le plus possible dans le réalisme, la réal a plutôt de la gueule (on a des beaux plans de Paris)… Mais la sauce ne prend tout simplement pas. Je me suis ennuyée en regardant le pilote et pas un seul des personnages ne m’a donné envie de le suivre dans ses pérégrinations parisiennes. Du coup, je PASSE.
Wolf Hall
1520. Si Henry VIII meurt sans héritier mâle, l’Angleterre pourrait voir son royaume détruit par la guerre civile. Thomas Cromwell, fils d’un forgeron brutal, est un génie politique, un corrupteur, un tyran et un charmeur. Dans son ascension au pouvoir, il a su briser tous les codes d’une société rigide et est prêt à continuer sur la voie de la destruction. S’opposant au Parlement, à l’ordre politique établi et à la papauté, il est prêt à remodeler l’Angleterre à sa manière et aux désirs de Henry VIII.
On aurait pu croire que la télé avait fait le tour de ce qu’il y avait à dire sur les Tudors. C’était sans compter sur Wolf Hall qui nous apporte un point de vu inédit en se focalisant sur le personnage de Thomas Cromwell. L’homme qui est devenu une figure incontournable et centrale dans l’histoire (souvent tragique) des Tudors. Le casting est parfait et la réalisation d’une grande qualité. La BBC a toujours le chic pour nous proposer des dramas bien fichus aux scénarii bétons. Une réussite. JE CONTINUE.
Sons of Liberty
Le destin de Sam Adams, John Adams, Paul Revere, John Hancock et Joseph Warren, les pères fondateurs des Etats-Unis d’Amérique.
J’adore les séries historiques et en voyant le casting de celle-ci (Michael Raymond-James en tête), je l’ai tout de suite rajouté à ma liste. 3 épisodes d’une heure pour raconter l’histoire des pères fondateurs des USA. Le tout est de qualité. La chaîne History se débrouille à chaque fois pour mettre les moyens dans ses productions sans tomber dans un récit didactique. Les dialogues ne manquent d’ailleurs pas de piquant. Il y a quelque chose d’épique dans cette série et ce dès le générique (qui n’est pas sans rappeler un poil celui de The Musketeers je trouve). Bref, je suis séduite. JE POURSUIS.