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Maîtres du jeu de Karine Giebel

Par Delfina

maitres du jeu

Présentation de l’éditeur

Il y a des crimes parfaits.

Il y a des meurtres gratuits.

Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s’insinue, elle vous étouffe… Pour lui, c’est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D’où viendra le coup fatal ? De l’ami ? De l’amant ? De cet inconnu à l’air inoffensif ? D’outre-tombe, peut-être…

Mon avis

Maîtres du jeu est un recueil de deux nouvelles : Post Mortem et J’aime votre peur. 

Post Mortem est un vrai petit bijou ! L’histoire de Morgane, actrice célèbre qui hérite d’une vieille maison de campagne de Aubin Mesnil, un de ses « fans »,  est très réussie et aurait pu être la trame d’un thriller plus volumineux.

Meurtre, rebondissements, révélations… Tout est parfaitement dosé. En tournant la dernière page, le lecteur a la chair de poule tant le dénouement est inattendu. Il est important d’avoir la date du récit en tête (octobre 1991) pour évaluer la révélation de la dernière page. Il faut relever l’art de la construction du récit par Karine Giebel qui est une petite merveille.

J’aime votre peur est un thriller moins original que Post Mortem mais qui reste assez prenant. Cette nouvelle retrace le parcours de Maxime Hénot qui vient de s’échapper de prison. Problème non négligeable, Maxime est un tueur en série qui aime voir les gens souffrir. Le commissaire Dumouthier qui l’avait arrêté six ans plus tôt est appelé d’urgence.

Ici, la violence est non dissimulée. Les pensées du tueur sont horribles. Va-t’il réussir à réaliser ce qu’il a dans la tête ou sera-t’il arrêté avant ? Telle est la question… La force de Maxime : son ascendant psychologique sur les autres. Mais cela pourrait aussi être sa perte… Je n’en dévoilerai pas plus pour ne pas tuer le suspens…

J’aime votre peur fait aussi partie du recueil de nouvelles L’empreinte sanglante (paru en 2009).

En résumé, les deux nouvelles qui composent Maîtres du jeu sont excellentes et tout en noirceur. On retrouve la « patte » de Karine Giebel qui ne m’a encore jamais déçue. A lire…



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