Chronique : Sans Valentin

La Comédie de Paris accueille actuellement Sans Valentin, une pièce de Jocelyn Flipo qu’il a mis en scène avec Léon Vitale.

La pièce débute avec l’apparition de Romain, un jeune galeriste qui nous parle, plus ou moins franchement, de son travail, de son âge, de ses amours et de la cause de son tourment, Valentin.

Puis, nous voilà plongé dans un comeback qui débute naturellement par la rencontre de ces deux personnages dans la salle d’attente d’un dentiste. C’est à ce moment-là que Romain va voir sa vie changer.

Aux côtés de ce jeune Valentin, plein de fougue et d’envie de peindre, il va perdre ses moyens, mais il pourra toujours compter sur Anthony, son meilleur ami et peintre également pour le recadrer et lui faire garder les pieds sur terre.

Après avoir assisté à l’une des représentations, on comprend pourquoi la pièce a eu un vrai succès à Lyon, où elle a été créée.

L’histoire est très bien écrite, les dialogues sont percutants et on passe allègrement du rire franc de toute la salle à l’émotion très touchante. De plus, il n’y aucun temps mort grâce à la mise en scène rythmée.

Et pour porter cette histoire d’amour, il fallait trois bons comédiens qui sont Mathieu Coniglio, Thomas Jacob et Yohan Genin. Ils nous ont bluffés par leur aisance sur la scène et leur naturel qu’on ne voit plus trop au théâtre.

Pour voir une pièce fine, drôle, touchante, bien interprété et qui plait à tout le monde vu les applaudissements nourris d’une salle très cosmopolite, courez-vite voir Sans Valentin.

La pièce est programmée pour le moment jusqu’au 11 avril, mais on espère sincèrement qu’elle s’installera beaucoup plus longuement sur Paris.

Sans Valentin, Comédie de Paris, du mardi au samedi à 19h30, durée 1h20.