Serge Koster est un auteur exigeant, y compris avec ses lecteurs. Sa plume rigoureuse en fait foi, son dernier opus, Montaigne, sans rendez-vous (Léo Scheer, 180 pages, 19 €), tout autant. Si l’on en croit la couverture, il s’agirait d’un roman ; pourtant, ce livre dense pourrait aussi bien appartenir, non à l’exaspérante catégorie de l’autofiction facile, mais à celle du récit - du récit onirique, tant la part du rêve s’impose à chaque page.