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La parisienne de Paris de Laurain, Bauër, de Régnier et Becque

Publié le 16 février 2015 par Musy
La parisienne de Paris de Laurain, Bauër, de Régnier et Becque La Parisienne de Paris par Antoine LaurainLa Parisienne de ParisLa Parisienne de ParisAntoine Lauraintous les livres sur Babelio.com

Le livre :

Un essai sur la parisienne. Qui est-elle ? Plusieurs auteurs se sont penchés sur ce portrait féminin d’hier à aujourd’hui. Femme élégante, femme amoureuse, femme d’affaire… La parisienne est multiple mais fait toujours rêver…

Autour du livre :

Je remercie Babelio et les éditions Séguier qui m’ont donné la possibilité de découvrir ce livre par l’opération Masse Critique.

J’ai beaucoup aimé cet essai dont le titre avait accroché mon regard : "la parisienne de Paris", C’est un peu moi ! Je suis née dans le 15e à Paris et j’ai vécu presque toute ma vie dans cette ville. J’ai aimé les illustrations de René Gruau, belles et distinguées.

Cet essai permet le temps de quelques pages de réfléchir à la parisienne, vantée par les peintres, les chanteurs et les cinéastes. Rêve ou réalité ? Elle est un peu de tout ça.

L’essai d’Antoine Laurain est ce qui m’a le plus intéressée, moins séduite par la pièce de théâtre de Becque dont l’action est plus creuse.

Antoine Laurain est un écrivain français né dans les années 70.

Gérard Bauër est un auteur français né en 1888 et mort en 1967.

Pierre de Régnier est un écrivain, auteur d’un seul livre : la vie de Patachon, né en 1898 et mort en 1943.

Henry Becque est un dramaturge français né en 1837 et mort en 1899.

René Gruau est un dessinateur né en 1909 et mort en 2004.

Des citations :

« Rassurez-vous, la plupart du temps, ces femmes sont imaginaires et inventées par la rédaction. La parisienne y est décrite comme une jeune femme libre et moderne qui se déplace en vélib, mange un sandwich bio, bois un jus de grenade, fait un petit « selfie » d’elle-même avec son iPhone devant une boutique tendance et le poste  aussitôt sur Instagram et Facebook en attendant les « like ». Elle travaille forcément dans la communication, vit avec un type qui est gauchiste et qui gagne très bien sa vie mais se pose beaucoup de questions et serait bien tenté par une formation de bartender mixologiste (on disait barman autrefois) afin d’ouvrir un bar à cocktail très « hypster » à Colonel Fabien avec d’autres copains (graphistes eux aussi).

« Saint Laurent va accompagner l’ascension professionnelle des femmes. Du smoking à la saharienne, le dernier des grands couturiers façonne l’image de cette Parisienne moderne : une femme qui travaille et qui prend sa vie en main ; il est le couturier des « career women » des « working girls », entre pouvoir et séduction. Il va créer une élégance à la fois affirmée et discrète, une femme de charme qui peut passer d’une réunion d’affaire à un cocktail. Betty Catroux, Loulou de la Falaise et bien sûr Catherine Deneuve seront ses anges. »

« Si la belle Inès représente encore aujourd’hui et avec une évidence certaine notre Parisienne, on notera que les marques célèbres- et principalement dans le domaine du parfum-ont désormais recours à des égéries nettement plus internationales : Nathalie Portman est le visage de miss Dior, Kate Moss sera celui de Coco mademoiselle durant de longues années avant d’être remplacée il y a peu par Keira Knightley, Charlize Theron est l’égérie de Dior, Kate Winslet et Julia Roberts sont les images de Lancôme et Jessica Chastain ou Emily Blunt représentent Saint Laurent-désormais privé de son prénom. »

Marjolaine


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