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Le cinéma Infiltré : Grover Lewis, l'autre façon de faire du journalisme ciné!!

Par Filou49 @blog_bazart
16 février 2015

cinema infiltre

Si une grande partie des  les cinéphiles connaissent  Hunter S. Thompson, l’inventeur du Gonzo Journalisme depuis qu’il a été  immortalisé par Terry Gilliam et son Las Vegas Parano, le nom de Grover Lewis fait partie du même courant que Thompson et lui aussi est considéré comme un des précurseurs de ce gonzo  journalisme qui a fait fureur dans les années 70 appellé aussi nouveau journalisme tant ces journalistes ont inventé une autre forme de reportage, des reportages en immersion à la fois très longs, très romancés, très fantaisistes,  et pour tout dire aussi très alcoolisés, la vodka coulant souvent à flot…

Une écriture très intime , écorchée vive, et même possédée qui a influencé quantités de futurs écrits sur le cinéma, comme Joe Eszterhas

Comme Thompson, Lewis ( qui fut orphelin à l’âge de 12 ans après que ses parents se soient entretués, ca vous pose déjà le bonhomme) a écrit au sein de la mythique revue Rolling Stone au début des années 70 et s’il a couvert quelques reportages dans le milieu de la musique, c’est surement ses écrits autour du 7ème art qui furent beaucoup pour sa renommée.

Le plus fameux est sans doute celui qu’il a rédigé  sur le tournage de « La dernière séance » de Peter Bogdanovitch et qui s’intitule. « Splendor in the Short Grass »

Cet article fait partie des 8 qui font partie du recueil de texte «Grover Lewis,  le cinéma infiltré : le nouveau journalisme) qui vient tout juste de sortir chez Capprici.

Le cinéma Infiltré : Grover Lewis, l'autre façon de faire du journalisme ciné!!

On y retrouve aussi l’article sur le film mythique de Milos Forman « Vol au-dessus d'un nid de coucou de Milos Forman » mais aussi un poème ou roman inachevé.

D'un texte à l'autre, on y retrouve une même constance, à savoir  la même sensibilité littéraire, le même ton singulier qui circulent, un mélange d'élégance, d'argot et d'humour.

Dans ces articles d'une longueur surprenante on y voit Lewis  arpenter aussi librement que possible les tournages, parfois comme second rôle. En immersion, il met en scène des figures mythiques du cinéma (John Huston, Robert Mitchum ou Jack Nicholson) autant que les doublures ou les techniciens.

Bref, une autre façon, frontale et immersive de parler du cinéma et à la lecture de ce bel ouvrage, on regrette fortement qu’elle se soit un peu perdue et que désormais les articles sur le cinéma soient nettement plus consensuels et distanciés !!


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