La zone euro a posé un ultimatum à la Grèce qui a jusqu'à vendredi pour
accepter les conditions du programme d'aide, mais Athènes refuse de
l'accepter.
La Grèce refuse de recevoir des ultimatums lors des négociations sur
son avenir, a déclaré mardi le premier ministre grec Alexis Tsipras
lors d'une réunion du groupe parlementaire de la Coalition de gauche
radicale.
"La Grèce n'entend pas mener des négociations sur des ultimatums (…)
Personne n'est en droit de parler à la Grèce comme à une colonie, de
traiter les Grecs en parias de l'Europe", a prévenu M.Tsipras.
La Russie pourrait aider la Grèce endettée
Et d'ajouter que trois mois après les élections, le peuple grec
avait l'impression de vivre et de respirer dans un autre pays.
"Non, nous n'avons pas surmonté nos énormes difficultés économiques.
Nous n'avons pas guéri les plaies de la crise économique, mais les
Grecs se sentent autrement, ils ne se sentent plus nuls et humiliés", a
précisé le chef du gouvernement.
Selon M.Tsipras, les propos tenus par le ministre allemand des
Finances Wolfgang Schäuble humilient le peuple grec tout entier.
Ministre des Finances hollandais Jeroen Dijsselbloem, réunion de
ministres des Finances d'Eurogroupe au bâtiment de Conseil d'UE à
Bruxelles lundi, le 16 février 2015
La zone euro a lancé lundi un ultimatum à la Grèce pour qu'elle
demande d'ici la fin de la semaine une extension de son programme d'aide
financière, à l'issue d'une nouvelle réunion à Bruxelles qui a tourné
court après la fin de non-recevoir opposée par Athènes.
M.Schäuble a dénoncé l'attitude "irresponsable" du nouveau gouvernement d'Athènes.
Source : SputnikNews