Vladimir Poutine
Il renvoie Bill Gates et ses 79 milliards de dollars aux vestiaires ! Le cofondateur de Microsoft devenu philanthrope est en tête du classement des plus grandes fortunes du monde, mais finalement il ferait pâle figure face à Vladimir Poutine. Selon Bill Browder, directeur général et cofondateur du fonds d'investissement Hermitage Capital Management, le président russe posséderait une fortune estimée à 200 milliards de dollars. (Lu dans le journal 20 minutes) «Poutine a volé le plus d'argent qu'il pouvait. Et quelques personnes, dont je fais partie, pensent qu'il est l'homme le plus riche du monde, ou l'un des plus riches du monde, grâce à des milliards de dollars qui ont été volés à la Russie», a ainsi déclaré le gestionnaire sur CNN.Poutine, l’homme le plus riche du monde ! Si c’est le cas, il a fallu qu’il en vole, de l’argent, sur le dos des Russes qui, paraît-il, l’admirent et l’adulent. Savent-ils ces Russes que la fortune de leur « tsar » est placée en Suisse et dans d’autres paradis fiscaux ? Savent-ils, ces Russes, que Poutine na eu de cesse de piller l’état et de prendre des actions dans toutes les sociétés importantes de l’ancienne URSS dans le pétrole, le gaz et d’une manière générale dans tout ce qui touche à l’énergie !
Pour atteindre de tels sommets, il faut un sacré et fidèle entourage qui en croque également. Dans ces conditions ce n’est pas demain que la nouvelle Nomenklatura russe sera disposée à quitter le navire et encore moins à permettre l’organisation d’élections libres soutenues par une presse libre et indépendante. On ne connaît pas toutes les manœuvres et toutes les combines faisant de Poutine un richissime nanti quand le salaire moyen en Russie n’est que de 689 euros par mois (en 2013).
Poutine, ancien officier du KGB, devenu le président de toutes les Russies grâce à Eltsine et son clan a su tracer sa route et éliminer tous ses adversaires potentiels. Ces derniers ont fini leur carrière en prison ou été contraints à l’exil quand ils n’ont pas été assassinés au polonium par exemple. J’ai affirmé sur ce site, plusieurs mois avant l’entrée des Russes en Crimée, que Poutine annexerait par la force cette région au sud de l’Ukraine. Les faits m’ont donné raison. Et ce n’est pas fini.