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THE AVENER – The wanderings of the Avener (2015)

Publié le 21 février 2015 par Papasfritas69

The Avener - The wanderings of the Avener

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du DJ Français Tristan Casara.

De quoi parle-t-on ? :

Remix de standards plus ou moins connus du Blues, de la pop et de la musique folk en version Deep-house grand public.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Un tempo pas trop rapide mais un sens du groove qui donne une furieuse envie de danser.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Tristan Casara a intelligemment choisi des titres qui avaient à l’origine une belle musicalité.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Fade out lines avec son petit gimmick affolant a fait le tour du monde. Hate street dialogue, Waiting here et To let myself go, pour ne citer que les plus évidents, ne devraient pas avoir de problèmes pour lui emboiter le pas.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La similarité des rythmes et des niveaux sonores sur cet opus permettent une écoute confortable en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Le remix de chansons connues est souvent une entreprise casse-gueule, l’étendre à la quasi-totalité d’un album est une forme d’inconscience.

The Avener s’en tire pourtant pas mal. Si on peut lui reprocher une certaine uniformisation des sons et des rythmes pour des standards qui, à l’origine, sont à l’opposé les uns des autres, on ne peut que louer sa maitrise du rework (selon ses propres termes) qui dépoussière adroitement ces titres oubliés ou inconnus. Fade out lines, dont la version originale de Phoebe Killdeer est passée totalement inaperçue, symbolise cette capacité à transformer le banal en exceptionnel et à rendre public ce qui était ignoré. Petit bémol toutefois pour le grand fan de Mazzy star que je suis, le remix de Fade into you est le moins réussi de l’album, l’adaptation n’amène rien et enferme même le chant magnifique de Hope Sandoval dans un carcan alors que le titre original faisait entrer dans la légende cette voix extraordinaire.

L’exercice du rework bien qu’assez marginal n’est pas nouveau, Moby avec son album Play l’avait même élevé au rang de chef-d’œuvre, mais une version aussi aboutie et aussi jouissive que celle de The Avener est extrêmement rare.


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