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The Book of Ivy de Amy Engel

Par Karine Simon @karine59630

Le 23 février 2015

Synopsis :

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

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- 342 pages – Traduction  Anaïs Goacoulou

Les premières lignes :

De nos jours, plus personne ne porte de robe blanche à son mariage. Trop difficile de trouver du tissu de cette couleur, trop coûteux et compliqué de s’en procurer pour fabriquer des robes par dizaines…

Mon avis :

Voilà un petit moment que je n’avais pas lu de dystopie, depuis l’automne dernier je pense. C’est un genre dont je raffole pas mal, même si dernièrement j’ai commencé à déchanter, en trouvant les thèmes toujours un peu récurant.

Ici, The book of Ivy reprend les fondamentaux de toutes les bonnes dystopies. Une nouvelle société bâtie sur les ruines d’un monde détruit par une guerre nucléaire. Cette société impose des règles strictes aux individus afin de maintenir la paix et l’ordre. Les habitants vivent en autarcie, en marge du monde extérieur. Une barrière maintient la sécurité de la nouvelle ville.

Juste après la guerre nucléaire qui a décimé presque entièrement la population humaine, le grand père d’Ivy a tenté de rebâtir un monde basée sur la démocratie. Mais un concurrent voyait les choses autrement et c’est lui qui est devenu le président. On ne peut pas à proprement parler de dictature, mais il y a tout de même des règles très strictes. La principale règle concerne les mariages. Ils se font dès l’âge de seize ans, en mariant les filles du clan des perdants avec les garçons du clan du président, et vice-versa. En effet quoi de plus efficace pour maintenir la paix que de mélanger les deux clans. Les enfants nés de ces mariages appartiennent alors aux deux familles.

La famille d’Ivy n’a jamais accepté sa défaite.elle a été élevée dans un seul but, tuer son futur mari, Bishop le fils du président.

Au départ, j’ai beaucoup aimé, j’ai trouvé que ça se lisait facilement, que les mots glissaient tout seuls, mais je n’y trouvais malgré tout rien d’original. Je ne voyais pas comment l’auteure allait pouvoir résoudre le dilemme d’Ivy, puis brusquement tout s’accélère, et surtout tout bascule.

Ce que j’ai apprécié dans cette dystopie, c’est que les apparences sont trompeuses, en particulier pour Ivy que j’ai trouvé trop influençable. Elle est vraiment sous la coupe de son père et de sa sœur aînée Callie, c’est peut-être la seule chose qui m’a agacée chez elle, mais heureusement, elle va finir par ouvrir les yeux, et agir par elle-même et quel revirement ! En effet, elle a toujours été différente de son père ou sa soeur, elle a toujours agi différemment. Mais elle n’a jamais osé s’imposer. Ça va changer.

Bishop, c’est le beau-gosse par excellence, au départ, je l’ai trouvé peut-être un peu trop lisse, tout cela été un peu trop beau pour être vrai, mais en fait Bishop est un rebelle à sa façon, c’est un électron libre qui agit comme il l’entend, et qui a sa propre façon de penser n’en déplaise à son père ou sa mère. En fait, il va vraiment très bien avec Ivy.

La force de ce roman c’est les personnages ! Vraiment. L’auteure a tout misé sur Ivy et Bishop et je dois dire que ça m’a plu. J’ai également apprécié que la place de la femme soit abordée dans ce roman. En effet étant donné les mariages forcés, la femme n’a pas son mot à dire. Mais Ivy a sa propre réflexion sur le sujet, et j’ai vraiment aimé que ce soit évoqué dans ce livre.

Par contre je pense que la suite sera vraiment plus intense, et plus axée sur le danger et l’aventure, étant donné la fin de ce premier tome.

La fin de ce premier tome est un vrai déchirement. Comment est-ce que l’auteure a osé laisser les lecteurs dans une attente aussi horrible. Je veux la suite !!!

Il ne m’a pas manqué grand chose pour que ce soit un coup de cœur, c’est passé tout près.

En bref, voilà une très belle dystopie comme je les aime. Le roman se lit très vite, les personnages sont

Je remercie chaleureusement Les Editions Lumen pour leur confiance.

Ce roman sera disponible dès le 05 mars 2015 chez votre libraire.



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