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Iggy Pop - Lust For Life

Publié le 14 juin 2007 par Fabdelanmil

Iggy Pop - Lust For Life

Lust For Life

1. LUST FOR LIFE - 2. SIXTEEN - 3. SOME WEIRD SIN - 4. THE PASSENGER - 5. TONIGHT - 6. SUCCESS - 7. TURN BLUE - 8. NEIGHBORHOOD THREAT - 9. FALL IN LOVE WITH ME -

Dans la discotèque entre : Michel POLNAREFF et Elvis PRESLEY

Mes antécédents concernant l'artiste :

Iggy Pop - Lust For Life

Merci de vous reporter à l'article A Propos D' Iggy Pop.
Depuis cet article, j'ai voulu en connaître plus de l' oeuvre d'Iggy en me procurant un de ses premiers albums solo. Malheureusement, je ne me suis pas penché sur sa discographie, et j'ai été un peu rapide pour commander ce Lust For Life daté de... 1990.
En fait (merci à Thom et G.T.), 1990 c'est la date de réédition en CD. Tout est plus clair, maintenant.

Pochettes, livrets, packaging... :

C'est Iggy en noir et blanc et gros plan, encadré de jaune. Ça pète, le jaune, comme couleur, et puis c'est festif un peu. Joyeux, c'est le qualificatif qui me vient tout de suite à l'esprit pour définir le visage d' Iggy. Un vrai sourire franc et massif d' adolescent attardé plein d'insouciance. Enfin, c'est l'effet que ça fait.

Dans le livret, j'ai droit aux textes des chansons. J'y vois, ce dont j'avais déjà entendu parler il y a longtemps, que David Bowie a activement participé à l'entregistrement de ce LFL (pianiste, compositeur, choriste et producteur(?)).

Mes impressions à la première écoute :

Il faut bien dire que le morceau Lust For Life, on en a été gavés, à une époque. Utilisé à toutes les sauces, comme musique d'ambiance pour bars ou émission de télé, matraqué sur les radios musicales... A un moment, j'en avais vraiment ma claque.
Mais aujourd'hui, alors que la vague est largement passée et que je réécoute cette chanson, je la trouve super. Un riff continu donne l'illusion d'une répétitivité, mais par derrière, les arrangements de Bowie, méthodiquement et mélodiquement ciselés sous des formes variées, apportent à ce morceau très teinté sixties de la couleur et de la rigueur tout à la fois. Lust For Life pourrait ressembler à du Rolling Stones courant (j'entends par-là pas leurs tubes géniaux, mais les autres morceaux) avec de la créativité en plus.
Une bonne entrée en matière pour cet album, donc.

L'autre gros hit présent sur l'album, c'est évidemment m'a moins pété à la face que The Passenger, pièce musicale idéale pour faire des rondes autour de la piste quand on se retrouve tout seul avec sa bande de potes en boîte de nuit un mercredi soir. Peut-être à cause de son riff pompé plus tard sur Femme Libérée par Cookie Dingler, Lust For Life. C'est sympa, certes, mais sans grand plus. Comme du Stones courant, finalement. The Passenger

Mis à part ces deux incontournables, j'ai été un peu perplexe à l'écoute de l'album LFL. Enfin pendant la première partie, surtout. Car à partir de Turn Blue, j'ai compris : tout celà est à prendre au second degré!
Quand Sixteen tend à ressembler à du Stooges, mais avec une voix étouffée, une guitare éloignée et une batterie atténuée; Iggy, par derrière, se fend bien la poire en pensant à la tronche du fan interloqué devant ses enceintes.
Quand la fine équipe de vieux briscards s'amuse, sur Some Weird Sin, à mélanger du rock garage avec ce qui sonne comme de la FM californienne dégoulinante de synthés, ces messieurs s'en payent une bonne tranche. De même, quand, sur Tonight, Bowie-choriste répond façon perroquet à Iggy-chanteur qui lui s'exprime sur une mélodie plus que consensuelle, voire naïve façon La Boum, si on ne rit pas, on ne comprend rien.

Et ça continue comme ça jusqu'au bout; Success est encore un exercice de style "dialogue chant lead/choeurs" sur fond de country joviale (pourquoi pas); le très académique slow Turn Blue, après quelques mesures sérieuses finit par dévier vers un délire vocal cacophonique (c'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille).
Mais, quand arrive Fall In Love With Me, son aspect bluesy et répétitif, ça devient un peu longuet à mon goût, et je ne suis pas mécontent de voir le lecteur finir par s'arrêter et mettre fin à la plaisanterie.

Finalement, le contenu de ce disque est totalement en phase avec sa pochette : on y trouve un Iggy goguenard qui, avec ces potes de métier (et quel métier!), s'amuse à tourner en dérision les formes de musique qui, depuis sa jeunesse, l'ont fait trippé. Mais les blagues ne sont génralement bonnes qu'une fois et cette farce-là devrait mal supporter le comique de répétition.
C'est du moins comme ça que je vois les choses aujourd'hui, il me reste deux mois pour éventuellement changer de point de vue sur Lust For Life, ou sinon hocher poliment la tête avec un sourire feint à chaque boutade de ce bon vieux Iggy.

Ajouté le 9 octobre 2007 :

En un mois, je pense avoir pris conscience de l'influence de David Bowie sur ce disque : elle est réellement énorme, en fait. Et (conséquemment ?) pratiquement chaque titre de cet album est un tube en puissance. Un vrai tube, en plus : pas ce genre de chanson clinquante qui vous pète à la gueule du premier coup, puis qu'on oublie très vite après. Non, de vrais bons mo rceaux, dans lesquels on ne rentre pas forcément tout de suite, mais assez rapidement tout de même, et dans lesquels on se sent bien longtemps." blague au second degré" a tendance à disparaître, même s'il est indéniable que ce disque semble avoir été réalisé dans une ambiance de franche camaraderie un peu potache.Ajouté le 30 novembre 2007 :En achetant cet album, je ne pensais réellement pas tirer autant de choses du morceau
Et puis ma première impression de
Mes impressions après 2 mois :
Lust For Life, mais plusieurs écoutes au casque ont su me fournir de nouvelles suprises, surtout dans la longue introduction qui voit se multiplier les variations sur ce fameux thème : un bel exercice d'écriture horizontale (il faudrait peut-être dire "contrepoint") appliqué au rock.
Mais d'une manière genérale, la première partie (face?) de l'album me satisfait plus que la deuxième. Sixteen est une pure claque poppienne qui n'appelle pas à des analyses développées mais qui se prend chaque fois avec plaisir et donne envie de tendre l'autre joue. Some Weird Sin, sur laquelle Bowie est plus que présent et presque parfait : cette chanson sait être dansante et mélodique sans faire de concession sur l'esprit d'un rock plutôt dur. Je ne reviens pas sur The Passenger, morceau de qualité, mais que j'ai trop entendu et qui ne profite pas chez moi du même phénomène de réhabilitation que Lust For Life.
Par contre, à partir de Tonight (eh! je crois bien qu'on pourrait remplir 500 Mo de MP3 de chansons portant ce titre)

Le coin du synesthète :

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