Chronique : Hibernatus

Un classique du cinéma qui revient sur scène, là où tout a débuté, voilà ce que propose actuellement le Théâtre de la Michodière avec Hibernatus.

Cette création de Jean Bernard-Luc a légèrement été modernisé ici par Eric-Emmanuel Schmitt et les rôles titres sont repris par le duo Ingrid Chauvin et Jean-Luc Reichmann.

Pour l’histoire, Hubert et Edmée vont voir leur vie changer en apprenant que l’homme qu’on vient de découvrir conservé dans la glace au pôle Nord est l’arrière-grand-père d’Edmée.

Pour son équilibre à son réveil, et comme il a confondu Edmée avec un personnage qu’on vous laissera découvrir, il est vite décidé d’entièrement refaire la maison et de vivre comme si nous étions en 1914. L’occasion de souligner le très beau travail de Stéfanie Jarre pour les décors et de Nathalie Lecoultre pour les costumes.

Mais au réveil, rien ne va se passer comme prévu et les quiproquos n’ont pas fini de s’enchainer. Après tant d’année d’absence sur les planches, le retour d’Ingrid Chauvin dans ce rôle comique été une bonne idée, quant à Jean-Luc Reichmann, il se donne a fond comme à son habitude.

Ils ont à leur côté des rôles « secondaires » très intéressants et très bien interprétés par Raymond Acquaviva, Anouchka Delon, Romain Emon, Nicolas Messica et Baya Rehaz. Tout ce petit monde évolue dans une mise en scène énergique de Steve Suissa.

Hibernatus est un très bon divertissement qui est, en plus, accessible pour toute la famille alors faîtes vous plaisir.

Hibernatus, Théâtre de la Michodière, les jeudis et vendredis à 20h30, les samedis à 16h30 et 20h30 et les dimanches à 15h30, jusqu’au 29 mars.