C’est aussi ce que disent les Bouddhistes :
Si l’on (imagine) un Soi réel,La notion d’un autre (naîtra de même).En présence du Soi et de l’AutreNaissent l’attraction et l’aversion.Puisque ces deux notions sont entièrementInterdépendantes, elles engendrentTous les défauts (du devenir).Ceux qui distinguent le faux moi du vrai moi
Au contraire, dans la Lampe de la prise de conscience, il est dit :
L'essence "je" est suprême.Elle est le divin impérissable, absolument souverain,A la fois immanent et transcendant à l’univers.Une fois absorbé en elle, qui aurait peur ?Mais dans tous les cas, c'est le vrai moi qui s'exprime !
A travers chacun de ces livres, c’est le Seigneur lui-même, en forme de "je", qui réfléchit. De même, le seigneur Hrasva par exemple, a dit ceci dans la Réalisation non-duelle:
Le domaine du sentiment du "je"Transcende celui de l’intellect.
Par contre, le"je"perclus de limites doit être arraché jusqu’à la racine. C’est ce que dit le roi des ascètes :
Tel un poison virulent,La dague du"mien",Assoiffée de sang,Met en pièces l’intelligence des gens.Le"je"est l’unique démon.Quand tu apparais dans l’esprit,Que ne peut-il advenir ?"
La vie intérieure reconnait le vrai moi et délaisse le faux moi.L'heureux paradoxe est que, quand on se détache du moi limité, celui-ci s'épanouit ! La raison est simple, le moi limité existe. Mais pas séparément du Soi. L'erreur ne consiste pas à croire que l'individu existe, mais à oublier où il existe. La vague existe t-elle indépendamment de l'océan ?
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