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Le bon, la brute et le truand - 6/10

Par Aelezig

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Un film de Sergio Leone (1968 - Espagne, Italie) avec Clint Eastwood, Elli Walach, Lee Van Cleef

Trop long.

L'histoire : Le beau et énigmatique Blondin (le Bon) est associé à Tuco (le Truand) ; ce dernier, dont la capture est mise à prix, se fait prendre par Blondin qui l'amène aux autorités et touche la prime. Lorque Tuco est au bout de sa corde, Blondin tire sur celle-ci et les deux compères s'enfuient, se partageant le montant de la récompense. Mais Blondin finit par trouver que cela ne rapporte pas assez et rompt le contrat, laissant Tuco ligoté dans le désert. Pas cool. On imagine donc la fureur de Tuco et son désir de retrouver son compère peu loyal. Leur route (l'un courant après l'autre) va croiser celle de la Brute, à la recherche d'une caisse contenant un gros magot... Le tout sur fond de guerre de Sécession.

Mon avis : Cela fait la troisième fois que je vois le film. A chaque fois, je suis un peu déçue, mais on me tombe aussitôt sur le dos en m'affirmant que c'est un chef d'oeuvre. J'en conclus alors que j'ai raté quelque chose et je refais une tentative. Celle-ci sera la dernière. NON, je ne suis pas hyper fan.

Bien sûr, il y a tous ces plans à la Leone que j'adore, larges, sur les paysages, magnifiques, serrés sur les visages, fascinants, les cadrages, le désert, le vent, les vieux villages plein de boue, le réalisme, les plages de silence, les plans séquences ; les personnages aussi, caricaturaux mais dans le bon sens du terme, avec de la dérision et de l'humour. Et puis la fantastique musique de Morricone.

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Mais au bout de trois quarts d'heure franchement réussis, je m'ennuie... Par rapport au scénario, pourtant bien écrit, mais un peu trop linéaire (les aventures de Blondin et Tuco), c'est beaucoup trop long (2h40) ! J'ai insisté, insisté... et puis j'ai passé la suite en accéléré, interrompant de temps en temps pour voir si une scène sortait de l'ordinaire. Non.

Donc, terminé, c'est plié, c'est classé, je ne suis pas une adoratrice du Bon, la Brute et le Truand. En plus, je n'ai jamais compris pourquoi Blondin est "Le Bon" vu qu'il pigeonne tout le monde. D'ailleurs, il est à noter que le titre italien : Il buono, il brutto, il cattivo est plus explicite, et donc mal traduit. Cela veut dire en fait : le bon, le laid, le méchant. Leone voulait illustrer le fait que nous avons en chacun de nous une part de ces trois qualificatifs, bien plus "généralistes" que les mots choisis en français.

En tous cas, tant pis, c'est comme ça. TOUT LE MONDE ADORE, mais pas moi.

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