Le goût de la vie d’Anouska Knight
Poche: 384 pages
Editeur : Editions Harlequin
Date de sortie : 2 mars 2015
Collection : &H
Langue : Français
ISBN-10: 2280334461
ISBN-13: 978-2280334464
Prix : 10€90
Disponible sur Liseuse : OUIRésumé :
Dans sa vie, Holly n’a que trois priorités : sa famille (même s’il faut avouer que, ces derniers temps, sa sœur, enceinte jusqu’aux dents, lui tape prodigieusement sur le système), son chien Dave (boule d’amour probablement issue d’un croisement entre un labrador et une vache) et sa boutique de pâtisserie, Cake, qu’elle tient avec son meilleur ami, Jesse. Le reste, elle s’en fiche : plus rien n’a d’importance à ses yeux depuis que Charlie, son mari, son âme sœur, est mort dans un accident de voiture.
Mais voilà que déboule dans sa vie un certain Ciaran. Ciaran est beau, Ciaran est riche, Ciaran est écossais. Mais, surtout, Ciaran la trouble profondément et provoque en elle des sensations inattendues… Non, non et re-non, l’amour, elle y a déjà goûté et cela lui a laissé un terrible goût amer. Un goût de douleur et de solitude, de larmes et de regrets. Et, pourtant, une part d’elle ne peut s’empêcher de croire qu’il est – peut-être – l’ingrédient qui manque à sa vie…
Mon avis : Cette couverture sucrée et cette quatrième de couverture m’avaient conquise. Je ressors de ma lecture complètement satisfaite, même si j’ai ressenti une pointe de déception. Pourtant, tout avait bien commencé. Mais vous savez, une fois que vous connaissez les rouages de la romance, il est difficile d’être surprise. C’est ce qui manque à cette histoire : une pointe de magie et de surprise. Allez, je vous en dis plus.
Cendrillon et le prince charmant
Nous faisons donc la connaissance d’Holly, une charmante jeune femme issue d’un milieu modeste. Elle est à la tête d’une entreprise de pâtisserie, nommée Cake, qu’elle tient avec Jesse, un charmant jeune homme, Casanova à ses heures perdues. Holly vit avec Dave, son gros monstre de chien depuis le décès de Charlie, son mari qu’elle a tant aimé. Elle partage également son univers avec Martha, sa sœur enceinte jusqu’aux yeux, et son beau-frère Rob.
Depuis deux ans, Holly n’est que l’ombre d’elle-même : depuis l’accident de Charlie et son décès, elle n’arrive pas à reprendre pied, se renfermant sur elle-même. Seul le travail lui procure l’oxygène nécessaire à sa survie.
Face à Holly, nous avons Ciaran, fils d’un multimillionnaire. Le play-boy par excellence : toujours au bras d’un mannequin, à penser que l’argent peut tout acheter, même le bonheur. Pourtant, Ciaran n’est pas celui qu’il prétend être. Sous ses airs de Don-Juan se cache un homme au cœur brisé. Eh oui, l’argent peut tout acheter sauf l’amour et ce dernier l’a appris à ses dépens. Ciaran, à mes yeux, ne fait que survivre dans un milieu où le paraître compte plus que tout.
Une paire de couilles et des talons aiguilles
Tout commence par une étrange commande : une dame, assez distinguée, est venue passer commande au Cake pour la confection d’un gâteau particulier. Cette dernière exige qu’il représente des attributs masculins écrasés par des talons aiguilles. Bien que surpris par cette demande, Holly et Jesse s’exécutent. Mais ils ne s’attendaient pas à ce que ce gâteau change leur vie. En effet, la livraison du gâteau permet à Holly de faire la rencontre des Argyll, des redoutables hommes d’affaire.
Fergal Argyll est un écossai excentrique qui n’a pas, un seul instant, éprouvé de la honte en montrant ses attributs à une Holly complètement déconnectée, alors que cette dernière apportait le gâteau confectionné avec grand soin. Et c’est ainsi que toute cette histoire débuta. Holly va rencontrer le fils de Fergal, Ciaran, le play-boy qui use de la fortune et du nom de son père pour faire tomber toutes les filles. A l’opposé des hommes qu’elle déteste, Holly se sent immédiatement attirée par cet homme.
Et ce dernier est intrigué par la jeune femme. S’en suit un long jeu du chat et de la souris où chacun essaie de défendre ses valeurs et ses positions. Alors que la jeune femme se sent irrémédiablement bien au côté de Ciaran, l’ombre de Charlie plane. En effet, Holly n’a toujours pas fait le deuil et s’interdit d’aimer à nouveau. Et puis, tomber amoureuse d’un homme aussi matérialiste que superficiel, très peu pour elle.
Malheureusement, les apparences sont souvent trompeuses et Holly va apprendre à ses dépens que l’amour et les sentiments ne se commandent pas. Et Charlie aurait aimé la voir heureuse.
Un joli conte de fées.
Tout d’abord, je dois vous avouer que malgré une petite pointe de déception, j’ai adoré ce moment passé en compagnie d’Holly et de Ciaran. J’avoue que les traits de caractère de ce dernier sont un peu caricaturaux : le millionnaire sûr de lui, fils à papa, toujours entouré de mannequins, toujours au volant d’un bolide, toujours dans le contrôle et la maîtrise. Pourtant, j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce personnage et son histoire personnelle que j’ai adorée. Même si son histoire est plutôt commune, j’ai trouvé que l’auteure savait nous prendre par les sentiments afin de nous faire apprécier ses personnages, même s’ils nous paraissent détestables au premier regard. Ciaran est un prince charmant, un vrai gentleman dont on suit l’évolution durant la lecture.
Cependant, j’ai trouvé que c’était peut-être trop prévisible à mes yeux. Je ne veux pas vous spoiler mais on sait déjà que Holly va avoir une bonne influence sur Ciaran et réciproquement. Un petit bémol donc pour ce couple presque atypique. D’ailleurs, je trouve que Ciaran entretient un rapport malsain avec l’argent et ça m’a un peu peinée. Enfin, personne n’est parfait, même pas Holly qui m’a un peu agacée par moment. On a juste l’impression qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut. Mais en dehors de ça, Holly et Ciaran, dans leurs scènes ensembles, sont tellement attachants. Individuellement, vous pouvez les détester mais ensemble, c’est impossible de leur résister. Chapeau à Anouska Knight pour l’alchimie qu’elle a réussi à créer entre eux.
Quant aux autres personnages, je les ai trouvés délicieux : Cora, la voisine de bon conseil ; Martha, la sœur hystérique et son mari, Rob, plutôt cool et détendu ; Jesse que j’ai adoré ; Fergal qui m’a fait mourir de rire … Sans compter les personnages qu’on adore détester, notamment Penny et Clara. J’ai également apprécié l’ombre de Charlie qui plane dans tout le bouquin. Ça nous permet d’en savoir un peu plus sur lui et sur la vie qu’il a menée avec Holly. Un bon point pour l’auteure : tous les personnages secondaires sont attachants.
L’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire : une jeune veuve qui va devoir apprendre à aimer de nouveau. Mais j’ai trouvé que la plume de l’auteure sublimait le regard qu’elle porte sur le deuil et sur la façon de l’affronter. En tout cas, même si je m’attendais à ce dénouement, je n’ai pas pu m’empêcher de verser une petite larme aux dernières lignes. Eh oui, je suis une éternelle sensible et ce moment passé dans la vie d’Holly ne m’a pas laissée indifférente. Encore une fois, l’auteure a su embellir son histoire et ne pas tomber dans les travers de la niaiserie et du mielleux.
Si vous cherchez donc une romance légère, gourmande et sympathique, ce livre est fait pour vous. Pas besoin de se torturer les méninges, le livre est comme la couverture : une petite douceur à déguster un jour de pluie, sous la couette. J’ai été ravie de ma lecture, même si certains points m’ont un peu dérangée mais croyez-moi : vous ne serez pas déçus du voyage.
Le goût de la vie d’Anouska Knight
Poche: 384 pages
Editeur : Editions Harlequin
Date de sortie : 2 mars 2015
Collection : &H
Langue : Français
ISBN-10: 2280334461
ISBN-13: 978-2280334464
Prix : 10€90
Disponible sur Liseuse : OUIRésumé :
Dans sa vie, Holly n’a que trois priorités : sa famille (même s’il faut avouer que, ces derniers temps, sa sœur, enceinte jusqu’aux dents, lui tape prodigieusement sur le système), son chien Dave (boule d’amour probablement issue d’un croisement entre un labrador et une vache) et sa boutique de pâtisserie, Cake, qu’elle tient avec son meilleur ami, Jesse. Le reste, elle s’en fiche : plus rien n’a d’importance à ses yeux depuis que Charlie, son mari, son âme sœur, est mort dans un accident de voiture.
Mais voilà que déboule dans sa vie un certain Ciaran. Ciaran est beau, Ciaran est riche, Ciaran est écossais. Mais, surtout, Ciaran la trouble profondément et provoque en elle des sensations inattendues… Non, non et re-non, l’amour, elle y a déjà goûté et cela lui a laissé un terrible goût amer. Un goût de douleur et de solitude, de larmes et de regrets. Et, pourtant, une part d’elle ne peut s’empêcher de croire qu’il est – peut-être – l’ingrédient qui manque à sa vie…
Mon avis : Cette couverture sucrée et cette quatrième de couverture m’avaient conquise. Je ressors de ma lecture complètement satisfaite, même si j’ai ressenti une pointe de déception. Pourtant, tout avait bien commencé. Mais vous savez, une fois que vous connaissez les rouages de la romance, il est difficile d’être surprise. C’est ce qui manque à cette histoire : une pointe de magie et de surprise. Allez, je vous en dis plus.
Cendrillon et le prince charmant
Nous faisons donc la connaissance d’Holly, une charmante jeune femme issue d’un milieu modeste. Elle est à la tête d’une entreprise de pâtisserie, nommée Cake, qu’elle tient avec Jesse, un charmant jeune homme, Casanova à ses heures perdues. Holly vit avec Dave, son gros monstre de chien depuis le décès de Charlie, son mari qu’elle a tant aimé. Elle partage également son univers avec Martha, sa sœur enceinte jusqu’aux yeux, et son beau-frère Rob.
Depuis deux ans, Holly n’est que l’ombre d’elle-même : depuis l’accident de Charlie et son décès, elle n’arrive pas à reprendre pied, se renfermant sur elle-même. Seul le travail lui procure l’oxygène nécessaire à sa survie.
Face à Holly, nous avons Ciaran, fils d’un multimillionnaire. Le play-boy par excellence : toujours au bras d’un mannequin, à penser que l’argent peut tout acheter, même le bonheur. Pourtant, Ciaran n’est pas celui qu’il prétend être. Sous ses airs de Don-Juan se cache un homme au cœur brisé. Eh oui, l’argent peut tout acheter sauf l’amour et ce dernier l’a appris à ses dépens. Ciaran, à mes yeux, ne fait que survivre dans un milieu où le paraître compte plus que tout.
Une paire de couilles et des talons aiguilles
Tout commence par une étrange commande : une dame, assez distinguée, est venue passer commande au Cake pour la confection d’un gâteau particulier. Cette dernière exige qu’il représente des attributs masculins écrasés par des talons aiguilles. Bien que surpris par cette demande, Holly et Jesse s’exécutent. Mais ils ne s’attendaient pas à ce que ce gâteau change leur vie. En effet, la livraison du gâteau permet à Holly de faire la rencontre des Argyll, des redoutables hommes d’affaire.
Fergal Argyll est un écossai excentrique qui n’a pas, un seul instant, éprouvé de la honte en montrant ses attributs à une Holly complètement déconnectée, alors que cette dernière apportait le gâteau confectionné avec grand soin. Et c’est ainsi que toute cette histoire débuta. Holly va rencontrer le fils de Fergal, Ciaran, le play-boy qui use de la fortune et du nom de son père pour faire tomber toutes les filles. A l’opposé des hommes qu’elle déteste, Holly se sent immédiatement attirée par cet homme.
Et ce dernier est intrigué par la jeune femme. S’en suit un long jeu du chat et de la souris où chacun essaie de défendre ses valeurs et ses positions. Alors que la jeune femme se sent irrémédiablement bien au côté de Ciaran, l’ombre de Charlie plane. En effet, Holly n’a toujours pas fait le deuil et s’interdit d’aimer à nouveau. Et puis, tomber amoureuse d’un homme aussi matérialiste que superficiel, très peu pour elle.
Malheureusement, les apparences sont souvent trompeuses et Holly va apprendre à ses dépens que l’amour et les sentiments ne se commandent pas. Et Charlie aurait aimé la voir heureuse.
Un joli conte de fées.
Tout d’abord, je dois vous avouer que malgré une petite pointe de déception, j’ai adoré ce moment passé en compagnie d’Holly et de Ciaran. J’avoue que les traits de caractère de ce dernier sont un peu caricaturaux : le millionnaire sûr de lui, fils à papa, toujours entouré de mannequins, toujours au volant d’un bolide, toujours dans le contrôle et la maîtrise. Pourtant, j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce personnage et son histoire personnelle que j’ai adorée. Même si son histoire est plutôt commune, j’ai trouvé que l’auteure savait nous prendre par les sentiments afin de nous faire apprécier ses personnages, même s’ils nous paraissent détestables au premier regard. Ciaran est un prince charmant, un vrai gentleman dont on suit l’évolution durant la lecture.
Cependant, j’ai trouvé que c’était peut-être trop prévisible à mes yeux. Je ne veux pas vous spoiler mais on sait déjà que Holly va avoir une bonne influence sur Ciaran et réciproquement. Un petit bémol donc pour ce couple presque atypique. D’ailleurs, je trouve que Ciaran entretient un rapport malsain avec l’argent et ça m’a un peu peinée. Enfin, personne n’est parfait, même pas Holly qui m’a un peu agacée par moment. On a juste l’impression qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut. Mais en dehors de ça, Holly et Ciaran, dans leurs scènes ensembles, sont tellement attachants. Individuellement, vous pouvez les détester mais ensemble, c’est impossible de leur résister. Chapeau à Anouska Knight pour l’alchimie qu’elle a réussi à créer entre eux.
Quant aux autres personnages, je les ai trouvés délicieux : Cora, la voisine de bon conseil ; Martha, la sœur hystérique et son mari, Rob, plutôt cool et détendu ; Jesse que j’ai adoré ; Fergal qui m’a fait mourir de rire … Sans compter les personnages qu’on adore détester, notamment Penny et Clara. J’ai également apprécié l’ombre de Charlie qui plane dans tout le bouquin. Ça nous permet d’en savoir un peu plus sur lui et sur la vie qu’il a menée avec Holly. Un bon point pour l’auteure : tous les personnages secondaires sont attachants.
L’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire : une jeune veuve qui va devoir apprendre à aimer de nouveau. Mais j’ai trouvé que la plume de l’auteure sublimait le regard qu’elle porte sur le deuil et sur la façon de l’affronter. En tout cas, même si je m’attendais à ce dénouement, je n’ai pas pu m’empêcher de verser une petite larme aux dernières lignes. Eh oui, je suis une éternelle sensible et ce moment passé dans la vie d’Holly ne m’a pas laissée indifférente. Encore une fois, l’auteure a su embellir son histoire et ne pas tomber dans les travers de la niaiserie et du mielleux.