Magazine Culture

Babylon Circus

Publié le 14 juin 2007 par Hadrien Meyer
Si fidèle au poste, si amoureux de mon blog, malgré vents zé marées, malgré que mes enceintes soient aphone dans l’immédiat, je poursuis, malgré tout, mon dur, fastidieux mais tellement plaisant travail de rédacteur.


Les "Hidden track"s portent assez mal leurs noms. Ce sont effectivement des morceaux qui ne sont pas sur la "tracklist", au dos de l'album, mais bon, il faut pas avoir fait polytechnique pour les trouver. D'autant plus avec les ipods et autres lecteurs MP3 affichant la durée des morceaux, permettant ainsi de repérer plus facilement les morceaux cachés. Ces derniers sont donc placés à la fin de la dernière piste, qui, du coup, peut facilement faire dans les 15 minutes alors que la "dernière" est censé en faire 3.
Le contenu des hiddens tracks peut varier. Ça va du morceau bonus aux blagues grivoises du chanteur, en passant par de véritables sketchs, parfois même drôle.
Et puis, de temps en temps, on tombe sur une pépite, une perle rare, qui sublime tout un album. Dans ce cas là, c'est l'apothéose, une telle poésie, pour clore un album qui ne l'est pas moins. Que demande le peuple ?
Une légère description ? Accordée.
D'abord, et c'est bien normal pour un morceau de cet acabit : le décor. On pose un micro, et on enregistre, des sons, des bruits. Puis viennent quelques notes, de cuivre surtout.
Mais la grande force de cette chanson, c'est le texte. On parle d'habitude de parole ? Que nenni, ici. C'est véritablement de l'écriture, de la vrai, de la belle littérature, dorée, qui sent bon le papier. Mais ça ne sent pas que ça. Ça sent la foire aussi. Mais, bizarrement, il fait plutôt gris, nan ? Et le rouge des tentes, autrefois si criard, n'est-il pas un peu délavé ? Bref, c'est un peu glauque... Mais ça n'est que ce que JE ressens, et c'est cela qui est formidable, c'est que vous n'allez absolument pas percevoir la même chose que moi, que vous allez peut-être détester, le texte, la musique, leurs voix, sa voix, etc.
"Il y a longtemps, dans les Balkans", joli plan, nan ?
Le morceau dans son ensemble dégage une atmosphère.... palpable, vibrante d'émotion, sublime, glauque...
Babylon Circus - Dances Of Resistance - Hidden Track
"Quand vient le soir, dans les Balkans..."
Hadrien, placable.
N.B. : Ce morceau me trotte dans la tête depuis toujours : Y-a-t il un fan pour trouver quels vers de ce morceau se sont retrouvés dans certains articles ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Hadrien Meyer 39 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines