(271 pages, La solitudine dei numeri primi)
Quatrième de couverture
Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d’en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l’autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s’éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu’Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
Avis
J’ai adoré ce roman surtout pour les personnages. Les deux personnages, que ce soit la femme anorexique ou l’homme génie tordu, rendent l’atmosphère du roman très particulier, très différent des personnages « habituels » et soit on rentre dans l’ambiance, soit on reste en dehors. Pour ma part, j’ai tout de suite adoré les personnages et la relation très étrange entre Alice et Mattia qui reste non définie jusqu’au bout, aucun des deux ne semble vouloir catégoriser leur début de romance. Jusqu’au bout, on a l’impression que le roman va nous mener quelque part, va donner un sens à ces personnages qui errent dans leur vie et peut-être que cette absence de signification est une sorte de réalisme puisque rien dans la vraie vie n’est symbolique ou ne fonctionne de manière nette.
Même si la fin ouverte reste un peu décevante pour moi puisque j’avais envie de continuer à suivre ces personnages, même si l’intrigue en soi est assez banale, même si on garde un sentiment d’inachevé, j’en garderais un souvenir très ému de ces deux personnages hors du commun qui m’ont fait voyager dans leur univers.
