2 ans maintenant que la guerre en république Centrafricaine résonne au travers de nos médias ; je voudrai partager avec vous ce message adressé un peu au hasard avec une adresse vieille de plus de 15 ans…. comme une bouteille à la mer ;
et j’ai obtenu une réponse ; très rapidement ;
les femmes ont besoin d’encouragements ; même celles de la trempe de Catherine Samba-Panza ;
Je ne sais pas si cette adresse existe encore ;
Je ne sais pas comment m’adresser a vous ;
Je ne sais pas si vous aurez le temps de me lire ;
Pourtant, depuis quelques mois, l’envie de vous écrire me démange….
Vous, dont l’un des souvenirs prédominants est le son clair et sonore de vos éclats de rire ;
Vous, dont j’ai mainte fois eu à tester l’opiniâtreté ;
Vous, dont j’ai mainte fois eu à tester l’intégrité ;
Vous qui m.avez appris ce que signifiait le terme de femme ; en Afrique ; à moi petite européenne fraichement débarquée sur LE continent ;
De cette générosité je vous en saurai toujours gré ;
Mais vous avez en vous, d’une manière indéfectible, un sens du partage, une maniére d’être qui n’appartient qu’a vous et qui vous situe bien au delà de nous autres ;
Par delà les contingences ethniques, par delà les guerres de religion, soyez comme une lueur d’espoir fugace mais tenace ;
En plus de votre engagement pour votre pays natal, souvenez vous que vous êtes une femme, digne et respectable ;
Et que cette force que vous portez en vous, peu la possèdent ; vous avez la responsabilité de ne pas faillir â cette tâche…
Les femmes du monde entier vous regardent ;
Portez votre charisme le plus loin possible, pour cette cause que vous savez si bien défendre et porter…..
Je ne suis que la jeune Dominique qui bossait avec vous il y a….au siècle dernier dirons nous…
Je n’ai jamais eu aucun pouvoir et ne me suis jamais mêlé de politique… mais la Centrafrique berce mon coeur ; et je souhaite partager et faire entendre une voix d’encouragement…
Vous êtes forte et votre voix résonnera jusqu’a Bria ;
J’ai la plus grande confiance en vous ;
Très affectueusement ;
PS : mille baisers à Henriette la nounou de nos enfants qui est votre cousine ;
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