C'est l'été. Pierre et son amie, Lone, débarquent à Naples pour passer quelques jours à bord du voilier de son frère Jean, accompagné de Jeanne. Rapidement mal de mer, appréhension et chaleur suffocante s'emparent des nouveaux arrivés.
Ce n'était pas seulement de Naples que nous nous éloignions, mais de la terres elle-même, ferme et rassurante.
Pierre découvre avec maladresse les manœuvres à apprendre. La promiscuité de vie à bord ajouté à une tension palpable ne présagent rien de bon...Pour la suite, à vous de la découvrir.
Je fut littéralement séduit par ce huit-clos dès les premières pages.
Un malaise ambiant contrebalancé par la douceur d'une baignade nocturne. Des des jeux de regards. Des sentiments cachés. L'écriture est fluide, les phrases sont courtes. J'ai beaucoup aimé le ton et le style.
Elle avait accompagné ces mots d'un sourire à la fois malicieux et sibyllin, mu par une ambiguïté vicieuse, un sourire qu'elle figea un instant de sort que je fus obligé de m'attarder sur ses lèvres délicatement craquelées par le soleil.
95 pages qui se lisent d'une traite. La surprise de la chute m'a cloué le bec. Ce fut une petite merveille lue en ce dimanche ensoleillé. Un écrivain que je suivrait avec attention et dont je vais m’empresser de découvrir son premier roman Ma chère Lise.
Un été - Vincent Almendros - Editions de Minuit - 2015.