Magazine Bd

Scott Snyder et James Tynion IV – Batman Eternal

Par Yvantilleuil

Scott Snyder et James Tynion IV - Batman EternalPour célébrer le 75ème anniversaire du Dark Knight, DC Comics a eu l’idée de lancer un titre hebdomadaire intitulé Batman Eternal et chapeauté par Scott Snyder et James Tynion IV. Afin de tenir un tel rythme de publication, le duo est secondé par d’autres scénaristes (John Layman, Ray Fawkes et Tim Seeley) et par une flopée de dessinateurs (Jason Fabok, Dustin Nguyen, Andy Clarke, Trevor McCarthy, Emanuel Simeoni, Guillem March, Riccardo Burchielli, Ian Bertram, Mikel Janin et Guillermo Ortego) qui se relaient au fil des semaines.

Ce premier tome, qui rassemble les épisodes #1 à #13, s’ouvre sur un flash-forward qui n’annonce rien de bon pour Batman et sa ville, tout en faisant bien comprendre au lecteur qu’il s’attaque ici à quelque chose d’énorme. Et il faut bien avouer que l’intrigue commence de manière très prometteuse, avec un commissaire Gordon qui se retrouve emprisonné pour bavure, ouvrant ainsi grand la porte au retour de la corruption à Gotham, ainsi qu’au comeback de Carmine Falcone, alias le Romain !

Si le fil rouge de l’intrigue demeure l’incarcération de James Gordon, le retour de Carmine Falcone n’est que la partie émergée de l’iceberg. Pour fêter dignement l’anniversaire de Batman, les auteurs ont en effet décidé d’inviter un maximum de personnages issus de l’univers du Chevalier Noir et de les mélanger au sein d’une grande machination visant à faire la fête à Gotham et à son héros le plus célèbre. Le récit se densifie donc au fil des pages, mais à force de multiplier les personnages et les intrigues secondaires, le récit a un peu tendance à s’éparpiller, surtout que ces nombreuses menaces ne font pas toujours avancer l’intrigue principale. Certaines menaces sont de surcroît également laissées en suspend durant plusieurs épisodes, ce qui a tendance à diluer encore un peu plus l’ensemble. Si le récit nous emmène du Japon à l’Amérique du Sud, en passant par l’asile d’Arkham, et que ça part un peu dans tous les sens, c’est cependant loin d’être mauvais, bien au contraire. Tout en recyclant le folklore de Batman (et une grosse partie du run de Grant Morrison), les auteurs parviennent à livrer une histoire dynamique et très plaisante à lire. De plus, certains nouveaux personnages font leur apparition, de la surprenante Julia Pennyworth à l’incorruptible Jason Bard, qui comble le vide laissé par James Gordon de manière plus que convaincante.

Visuellement, c’est le grand festival des styles afin de pouvoir respecter la publication hebdomadaire de cette série, mais dans l’ensemble, la qualité est très bonne. Si j’ai particulièrement apprécié le dessin de Jason Fabok, j’ai trouvé que celui d’Ian Bertram tranchait un peu trop avec le reste.

Probablement pas un incontournable, mais indéniablement un excellent moment de lecture que vous pouvez retrouver dans mon Top comics de l’année !

Ils en parlent également: Dionysos, Yaneck


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Yvantilleuil 3439 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines