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Critiques Séries : Dig. Saison 1. Episode 2. Catch You Later.

Publié le 15 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Dig // Saison 1. Episode 2. Catch You Later.


USA Network avait apparemment mis toutes ses billes dans Dig. Une première commande de 6 épisodes allongée à 10, une production avec des moyens et un casting assez intéressant, sans compter des créateurs qui avaient de quoi plaire. Sauf que rapidement le premier épisode a montré les faiblesses d’une série qui n’allait nulle part. Du coup, je me demandais vraiment ce que cela pouvait donner dans ce second épisode. Le mystère n’est pas suffisamment grand et bien développé pour donner l’impression que ce Da Vinci Code nouvelle génération a le potentiel de réellement démontrer un quelconque talent. Prenons par exemple le cas du personnage de David Costabile. Ce dernier est un acteur que j’apprécie énormément. Il était excellent dans Breaking Bad, l’un des rares bons éléments de Low Winter Sun, mais finalement ici je pense bien qu’il soit un bon acteur, la série ne sait pas vraiment quoi faire de lui. Son face à face avec le jeune garçon par exemple dans la première partie de l’épisode n’est pas à la hauteur de mes attentes. Disons que cela manque cruellement de surprises. Ce jeune garçon est l’une des clés du mystère et pourtant, comme dans Touch (la précédente série de Tim Kring) c’est l’un des personnages les moins intéressants et l’un des plus têtes à claque.

Je me demande bien pourquoi il a voulu forcer le coup de l’enfant. Certes, dans des histoires de mythologie et surtout de religion, c’est pile poil le genre d’histoire qui peut me séduire. Par ailleurs, nous avons le danger qui rode et qui s’intensifie autour des personnageS. C’est là que notre héros et agent du FBI prend tout son intérêt. C’est lui la mécanique de Dig, lui qui est capable de creuser plus loin afin de faire des découvertes. Je sais bien que le but de Dig est de dévoiler ses mystères au travers des découvertes de ce personnage, mais je trouve parfois aussi intéressant que l’on ait une longueur d’avance sur le héros afin de voir comment il va découvrir telle ou telle chose. Les quelques scènes d’action et la scène dans les souterrains tente d’apporter un peu d’action à l’histoire. Le problème c’est que Dig ne semble pas très encline à trop nous en dire et à creuser quoi que ce soit, en tout cas pour le moment. On apprend dans cet épisode les détails de la mort de la fille de Peter : elle s’est suicidée il y a de ça 18 mois. Josh, le garçon choisi pour une destinée étrange, a été tué et remplacé par un garçon identique. On a appris pas mal de choses dans le premier épisode et celui-ci ne fait rien de bien engageant. En tout cas, on a l’impression de voir encore et encore les mêmes choses. Je trouve ça vraiment dommage.

Cet épisode est bourré de moments qui n’ont pas vraiment de sens, d’échanges inutiles entre les personnages et même les meilleurs membres du casting, Jason Isaacs le premier, ne parviennent pas à faire grand chose. Car la série s’installe dans une routine où il n’y a pas vraiment de but. Comme je le disais pour David Costabile. Ce dernier est quelqu’un que j’apprécie mais que la série n’exploite peut-être pas de la meilleure façon qu’il soit. Car la menace n’est pas suffisamment bien développée et que l’on n’a pas l’impression d’apprendre grand chose. Anne Heche de son côté tente d’apporter une certaine forme de nuance qui n’est pas celle que j’aurais aimé voir. Les 10 dernières minutes sont rythmées mais elles n’ont pas vraiment de sens. Disons que cela tombe un peu trop facilement sous les yeux du téléspectateur comme si c’était logique et acquis de faire les choses de la sorte. Sauf que je pense sincèrement que c’est tout le contraire. Dig continue donc de gâcher son potentiel dans une narration foireuse, pas très ambitieuse et parfois même ennuyeuse. Il y a des idées ici et là que la série ne sait pas très bien exploiter ou en tout cas qu’elle ne maîtrise pas du tout. Tim Kring souffre donc d’un problème qu’il a déjà connu avec ses séries par le passé et j’aurais cru que celle-ci allait changer la donne, surtout en s’associant au créateur de Hatufim, la série qui a inspiré Homeland.

Note : 3/10. En bref, Dig reste vide.


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