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Dis Papa ce sera quand la réloveution climaxique?

Par Guimond

Les copains en classe et moi
On se demandait si un imbroglio
Pouvait faire demi-tour?
L’assuétude est-elle possible
Pour une condition médicale par exemple?

Et moi, (après m’être raclé la gorge)
De répondre sans trace de sourire que
Ce sont là plusieurs questions, merci:
Les escrocs de la raison vois-tu, ceux
Que tu appelles notre imbroglio

Tu devrais le savoir déjà, eux, pourtant
Ainsi que leurs idéologies bien-pensistes
Ne feront pas demi-tour, ça jamais
Ne serait-ce que par pure principe
Imagine que notre train symbolique

Le train de la civilisation actuelle
Non seulement n’a plus de freins
Mais que en plein dans cette pente là
La grande oui oui juste devant nous
C’est là que notre conducteur va se barrer

Oui oui comme ça au beau
Milieu d’une pente traitre, le gnouf
Parfait rejet du fiel cumulé de la planète

Et sa relation avec les autres
Corps planétaires du système solaire
A suffisamment fomenté et son
Usure ayant à ce point consommé
D’une électricité que nous ne
Pouvons encore ni calculer ni percevoir

Alors que à cause d’elle et notre pile
Qui se recharge mais de l’autre bord
À un point tel que en surface
Personne n’espère même plus
Gagner de guerre comme telle

Surtout que nous n’avons jamais eu d’enemis
Que des épouvantails de notre création
Devenus assez convaincants pour
En démarrer une solide, une nucléaire
Ce sera déjà l’avoir gagnée

Du point de vue des trafiquants d’armes
Et de stimulants en tous genres
De la prostitution aux amphés
À pleins wagons rien de moins
Qu’un peu de dentelle sur les chars

Et un kit de survie contenant
Assez de morphine pour calmer
Une épidémie de danseuses du ventre
Venues encaisser leurs
Chèques d’allocations aux aidantes
Qui pour la cause se sont sacrifiées

Les marchands d’armes d’un autre côté
Et autres banquiers déguisés en curés
Pour le complexe pharmaceutique
Trouvent que nous ne mourons
Pas assez vite. Ça rapporte ça oui

Entre le cancer par accoutumance
Et la programmation à la maladie
N’importe laquelle fera l’affaire
Que de bonnes affaires en fait

Mais ne pourrions-nous pas
Clamser au plus sacrant
Leurs enfants ont des projets
Pour nos terres, nos baraques
Et nos enfants furent programmés

Pour servir leurs enfants qui eux
Veulent gouverner de suite
Non pas au troisième age
Ils veulent tout mais hier
Pigez-vous pourquoi
Il n’y a pas d’avenir?!

Déjà le présent est impossible
Puis nous n’avons pas encore eu le matin
Lors duquel une deuxième étoile
Fait son apparition dans nos cieux
Plus petite,sombre, une naine brune

S’écrieront les experts qui attendent
En silence ce jour, depuis lurette
Donc pour mieux répondre à ta question
Très bonne de question soit dit en planant
Au-dessus de la mare aux requins affamés

J’envisage que dans le pire des cas
Le conducteur lancera un appel, un s.o.s.
Avant de se jeter de la locomotive dans le vide
Une fois sur le pont au sommet de la montagne
Parce que une fois entamée cette descente

Il est trop tard hélas déjà maintenant
Car son choix entra en vigueur
Le jour qu’il a choisi les requins mais
Nous continuons de faire comme si
Ça nous remplis les journées et exerce
Nos muscles spirituels éparpillés

En grand besoin de s’unir avant le saut
Que dis-je la glissade vers l’abysse
Dans ce monde notre Disneyland à nous
Ce sera alors que, et ce sans sourciller que
Wall street commencera à valser avec
Les pauvres bougres de la NSA

Eux qui en chient dans leur froc
Depuis au moins une décennie de voir
Le monde se barrer en vrille de la sorte
D’abord le Nouveau-Mexique et tous ces
Accidents inexpliqués, les chauffards

Pourtant sobres au moment de leur délit
Se lançant dans le vide en Mercedez VUS
Eux qui enregistrent jour et nuit
Autant les notes de suicide des gourous
De la finance à haut débit frauduleux

Pourtant ce jour-là nos regards
À nous la populace toujours mal informée
Resteront scotchés aux écrans
Nous relayant le dernier déraillement
De convoi de pétrole près d’une grande ville

Avec un champignon nucléaire dans le flou
D’un arrière-plan composé de rouge
Sur le ciel rouge ou en lettres rouges
Les mots AN ZÉRO feront leur effet
Sur la population entrainée
À ne regarder que leurs pieds, toujours en bas

Le ciel? demanderont-ils
Ça se trouve dans quelle direction?
Y en a-t-il sur toutes les cartes?

Et ne va surtout pas leur répondre
Tu sais comment ils réagissent à la vérité
Inutile de leur verser du pétrole
Sur la plaie qu’est devenu le visage
Au point qu’aucun d’entre nous
N’oserait leur faire remarquer

À force de se tordre de questions
Parce que quand on ne pourra plus vivre
Quand le présent se nommera l’innommable
Il leur sera très difficile de ne pas tuer!

Souviens-toi bien de cela
Et parlez-en entre vous avec tes potes
Et surtout pas devant vos profs
Que la réalité reste entre vous
N’allez surtout pas les narguer

Les autres n’ont pas le temps pour ça…
Même que ça leur pue au nez
Eux qui n’entendent pas à rire
Quand il s’agit de leur sécurité
Or, à quoi les faire agoniser davantage

Lorsque les feux et pas d’artifice ceux-là
Commenceront à se ruer sur les villes
Quand il en pleuvra… du feu
Oui oui c’est ce que je dis
Ou qu’il en neigera si tu préfères

Ou que les poches de méthane
Se dégageront du sable sous les océans
Et que la mer flambera gaiment…
Quelle image ça fera?

Dis donc ça ressemble vachement
Aux descriptions du déluge
Et de l’Apocalypse dans le grand livre
Des chrétiens et le Future choc
Arrivé sur un charriot de feu
Pour livrer le message

Aux être prétendument humains
Supposés le recevoir pour les autres aussi
Tel un Moïse à court d’adjectifs
Sur le mont Sinaï qui envoie
Des signaux de fumée

Dans l’espoir que Noé en aura vent
Et rassemblera sa tribu de joyeux lurons
Avant que le feu ne les engouffre
Parce que du côté des décideurs
Ce sera le ‘business as usual’ virtuel

Pendant qu’ils/ elles s’entre déchirent
Pour savoir qui descend le premier
Vers les quartiers sous-terriens
Et qui aura le bunker avec une vue
Panoramique sur la fin de ce monde?!

Et que à mesure que le 1% (un pour cent)
Disparait dans les entrailles de la croute
Terrestre, feront surface dans les alentours
Le 1% (un pour cent) de la civilisation
Vivant dans des villes souterraines

Depuis 300, 000 (trois cent mille) ans
Et des centaines d’années de poussières…
Poussières d’étoiles il ne va pas sans dire
Car c’est bien de cela dont
Il est ici question, nos cousins cosmiques

Autant de lumières restées inexplicables
Dans la nuit terrestre, comment saurions-nous
Que dans les tableaux de Poussin
Les drôles de petits bonhommes
Flottant sur les nuages comme sur un coussin

Qu’il s’agissait de cousins venus de loin
Et non de maitres et concepteurs bien au chaud
À quelques kilomètres sous nos pieds
Depuis si longtemps que nous dirions
Depuis toujours sans se tromper de beaucoup?

Quand est-ce que les étoiles nous révèleront
Nos véritables origines dans la ceinture de Orion?
À moins qu’il n’y ait déjà un tissu de mensonges
Déjà prêt à nous être servi réchauffé
Tel un prochain épisode de Star Trek?

Celui dans lequel les méchants
Passent pour les bons à nos yeux
Et que nos maitres nous présentent
Comme provenant de la planète Mars
Alors qu’ils ont simplement sorti
de quelque part sous le Mont Saint-Michel?


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