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J’ai testé | Le métier d’hôtesse de l’air

Publié le 19 mars 2015 par Generationnelles @generationnelle

Eloise V hôtesse de l'airIl y a quelques années, j’ai eu la chance de réaliser un rêve de gamine : être hôtesse de l’air pour une grande compagnie aérienne. Cette envie de voler à bord des plus beaux avions et aux côtés de passagers enrichissants, je ne suis pas la seule à l’avoir.
Aujourd’hui, et parce que je n’ai pas toujours été dans la communication, j’ai envie de partager cette expérience avec vous.

Le profil recherché

Une hôtesse de l’air a le goût du relationnel, une bonne présentation (vous verrez, si un jour vous portez les ailes, vous deviendrez tout de suite la proie de nombreux hommes, non, le fantasme n’est pas un mythe) et elle aime travailler en équipe. Quand on est personnel navigant, on a la chance de côtoyer des gens du monde entier, aussi bien en cabine que dans les offices. En effet, souvent, les équipages sont composés de stewards et hôtesses venus du monde entier. Comme chez Emirates notamment avec Richard qui vient de Nouvelle Zélande et Kate, tout droit arrivée de Grande-Bretagne. Deux langues assez similaires mais des cultures et habitudes de vie bien différentes.

« Il faut faire preuve de beaucoup d’adaptabilité, de dynamisme et de rigueur. Savoir rester souriante même fatiguée fait aussi partie du métier…»

En effet, si le goût du voyage est souvent la première chose qui attire vers ce métier, il n’en demeure pas moins que c’est une profession fatigante. Je me souviens des allers-retours à travers le globe et des décalages horaires qu’il fallait supporter. Souvent, on arrive à l’hôtel et on dort pendant les 24 heures suivantes. Ce n’est pas évident tout le temps de gérer le marathon de visites culturelles ou de shopping dans les grands malls. Il faut rester concentrée pour veiller à la sécurité des passagers.

D’ailleurs, la sécurité est un point crucial de la formation d’hôtesse de l’air et aucune négligence n’est tolérée. La vie de centaines de personnes est en jeu, c’est toute une responsabilité.

La boîte à souvenirs

Que l’on aime ce métier pour la découverte de nouveaux paysages et l’enrichissement culturel ou pour les rencontres, la beauté réside dans les souvenirs.

Mon plus beau souvenir, c’est lorsque le commandant de bord, sur un vol aller Paris-Seattle m’avait appelée au cockpit pour admirer le passage au dessus des terres polaires du Groenland. J’ai pu graver dans ma mémoire ce moment où l’Océan Atlantique devient solide pour former des glaciers. Là, j’avais demandé au copilote où nous étions exactement et, pris de court, il m’avait sorti une carte du monde en me pointant un rayon de 1000 km. Très précis n’est ce pas ? On avait ri…

Mon pire souvenir, c’était mon premier vol… lorsque j’ai renversé du café brulant sur un homme d’affaires. Finalement, après un sourire, la situation était désamorcée. Ce n’est pas si facile d’être au service des passagers, croyez-moi. Il faut être patient pendant de longues heures, et encore, je plains le passager d’un vol Miami qui s’était retrouvé à côté d’une dame qui sentait terriblement la transpiration…

 

Le recrutement

Les contrats d’hôtesses de l’air sont de plus en plus précaires, on enchaîne souvent les CDD mais à la clé, on a parfois LE sésame qui nous permet de voler vers de belles destinations. De nombreuses campagnes de recrutement sont régulièrement organisées par des compagnies de renommée internationale comme Emirates. Si la présentation est essentielle (pour vous entraîner, Mesdemoiselles, servez-vous de la vidéo précédente comme tuto, elle peut vous être d’une grande aide), le dynamisme n’est pas laissé de côté. En effet, dans cette compagnie, les possibilités d’évolution sont nombreuses et les recruteurs prendront soin de connaître vos ambitions.

Si vous avez des étoiles plein les yeux et une excitation à chaque fois que vous montez à bord d’un avion, peut-être est-ce le point de départ d’une nouvelle vocation. N’avez-vous jamais eu envie de dire « les issues de secours se situent à l’avant, au centre et à l’arrière de l’appareil » ? Et si c’était demain ?

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