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House survey

Publié le 19 mars 2015 par Pomdepin @pom2pin

Ce n’est pas parce que des légos traîtres se tapissent  n’importe comment par terre, en attendant de sauter sur des bébés innocents pour leur casser la jambe ignoblement que la vie s’arrête. Bref, pour ceux qui suivent, on essaie toujours de déménager. Et il s’en est passé des choses pendant qu’on campait à l’hôpital…en fait rien, on en est strictement au même point, mais les solicitors, les avocats ont commencé leurs échanges de papiers rigolos. Il a fallu fournir certificats et justificatifs à n’en plus finir.



House survey

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Qui n’a pas essayé dans la joie et la bonne humeur, à trois heures du mat’, après des heures de fouilles intensives  de retrouver le certificat de l’électricien qui a installé le piano dans la cuisine, il y a 9 ans? On a reussi grâce à des recherches poussées à faire passer Howard Carter pour un archéologue de bac à sable (entre ça et le rangement de la chambre de L’Ado, on est entraîné. Une bonne truelle, et hop, Marichéri  et moi, on vous retrouve un tombeau égyptien comme ça, au petit dej. En même temps, dans la vallée de la mort, c’est facile, quel petit joueur ce Carter!).  Ou de remettre la main sur le papier (on sait qu’il est vert, c’est un début) d’inspection à mi-travaux de la véranda? C’est vrai ça, c’est indispensable, on a le certificat d’inspection final (il est rose celui-là) mais pas celui à mi-parcours. C’est une angoisse. On a retrouvé des papiers jaunes, des bleus et même un mauve qui ferait très joli comme couleur dans la future possible chambre de PrincesseDiva alors que cette enfant dans un sens dramatique qu’elle ne peut avoir hérité que de son père, veut un mur « noir qui brille », mais je m’égare. Et donc, pas le moindre confetti vert, rien. La seule chose qui me rassure, c’est que nos vendeurs doivent aussi courir partout pour récupèrer la facture du vitrier ou le certificat du plombier qui a remplacé un joint sous leur lavabo en 1987 (un jeudi). On s’éclate. 

Les banques sont aussi rentrées dans le jeu, il n’y a pas de raison qu’elles ne s’amusent pas. On ne fait pas de prêt immobilier ici, mais des prêts hypothécaires, les mortgages. Ils sont basés sur la valeur de la maison, qui appartient littéralement à la banque jusqu’à ce que vous ayez fini de rembourser. Concrètement, la banque récupére très vite son bien si jamais vous ne payez pas. Sinon, vous ne verrez pas la différence. Évidement, les banquiers étant des gens charmants mais pas idiots, avant de vous accorder votre mortgage, on vérifie quand même votre capacité de remboursement. Faut pas rigoler non plus. Mais la banque envoie aussi un surveyor pour vérifier que la maison pour laquelle elle vous endette sauvagement  prête généreusement, n’est pas une ruine infâme avec trois corbeaux autour (allusion subtile à des volatiles, je sais que Marichéri va me lire et je maintiens, un canard, ce serait sympa). Bref, pendant qu’on avait le dos tourné à l’hôpital, un surveyor est allé fouiner dans la maison qu’on espère acheter, si la chaîne acheteurs/ vendeurs dans laquelle on est embarqué ne s’ecroule pas. On a reçu  aujourd’hui le rapport. Notre possible future maison n’est pas inondable. C’est une bonne chose dans un pays légèrement humide où des comtés entiers peuvent passer des mois sous l’eau. Tout tient debout. C’est rassurant aussi. Quoiqu’une vieille masure en ruine, ça a son charme aussi. On pourrait même repeindre un mur en noir qui brille, ça donnerait un style…mais je m’égare encore. 

Alors, on ne sait toujours pas si et quand on arrivera à déménager. Mais la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que contrairement à notre maison actuelle, dans la prochaine, il n’est pas interdit d’avoir des volailles. Revoilà donc le canard. On y croit. 

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