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La surface de réparation de Alain Gillot

Publié le 21 mars 2015 par Krolfranca

surface réparationTitre : La surface de réparation

Auteur : Alain Gillot

Éditeur : Flammarion

Date de parution : 2015

223 pages

Les éditions Flammarion m’ont envoyé ce premier roman, via Babelio, et je les en remercie.

Un roman qui parle de football, à priori, ce n’était pas pour moi !

Mais il y a aussi un jeune garçon de 13 ans, atteint du syndrome d’Asperger, et là, ça me parle davantage.

Et la couverture est très sympa, ce petit garçon m’a séduite…

Ce roman est un conte de fée contemporain, ni plus, ni moins. Le personnage principal, entraîneur de foot et ancien professionnel, est bougon, n’aime personne, surtout pas les enfants, est fâché avec sa famille (mais il a de bonnes raisons), vit seul dans une grande maison. Jean-Pierre Bacri pourrait jouer le rôle sans problème.

Je ne raconterai pas la suite, je déteste dévoiler les intrigues. Il faut peut-être juste ajouter qu’il va devoir s’occuper de son neveu, jeune autiste Asperger.

Évidemment cette cohabitation va changer sa vie, sa vision de la vie et … ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants !

Nulle intention de ma part d’user d’ironie parce que je me suis fait piéger, comme une débutante. Bah oui !

Il faut dire, à ma décharge, que ce roman est plutôt bien écrit. On enchaîne les pages l’air de rien. Ce jeune garçon m’a fait penser à une jeune autiste Asperger avec laquelle je suis en contact. Dans ce domaine, l’auteur ne s’est pas trompé, la description des symptômes est très juste. Et l’attachement qu’on peut ressentir au contact de tels jeunes est réel.

En plus, un passage entre le personnage principal et sa mère mourante m’a arraché quelques larmes. On ne se refait pas, lorsque les images d’un roman coïncident avec des images réelles vécues et non digérées, on ne peut résister au trop-plein d’émotions.

Et pourtant, ce roman surfe allégrement sur la corde sensible et cela aurait dû m’agacer. La fin est trop belle (trop niaise), les personnages sont « sauvés » et finissent heureux. C’est vraiment too much comme diraient les anglais !

En fait, ce roman me fait penser à un téléfilm de France 3 (pas TF1 quand même !), on regarde, on accroche, on ne peut plus se lever de son canapé et quand on éteint le téléviseur, on se dit « ouaih, c’est pas mal mais ça casse pas non plus des briques, c’est gentil ».

Ceci dit, il vaut mieux lire ce roman qu’un Guillaume Musso ou qu’un Marc Lévy !!! C’est bien meilleur au niveau de l’écriture… Et puis la première moitié du roman est plutôt réussie, c’est la seconde partie qui pêche par excès de… bons sentiments.



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