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Cendrillon

Par Elodie11 @EloFreddy

cendrillon

Réalisé par: Kenneth Branagh

Avec: Lily James, Cate Blanchett

Durée: 1h44

Genre: Fantastique/Romance

Date de sortie cinéma: 25 Mars 2015

Speech

Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne.

Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme soeur. Une lueur d’espoir brûle dans son coeur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… 

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Critique

Après le superbe Maléfique (critique ici), Disney récidive dans l’adaptation en live de ses contes féeriques. Si l’overdose de mièvreries auraient pu être au programme, Kenneth Branagh sublime ce conte à la sauce Perrault en y incorporant toute la magie et la grâce de l’écurie Disney.

Mais Mickey a parfois la patte un peu paresseuse. Ainsi, le scénario basique de cette adaptation suit à la lettre le déroulé du dessin animé. Le réalisateur ne s’embarrasse pas d’originalité mais y inclue avec malice quelques éléments subtiles du chef d’œuvre de 1950. Quelques airs fredonnés suffiront alors à faire sourire les connaisseurs. Côté animaux, le règne se fait discret: Lucifer, Gus et les autres souris seront les ombres de ce tableau où l’humain joue ici le plus grand rôle. On regrettera le manque de bataille chat/souris qui nous avait tant amusé dans sa version précédente.

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Branagh choisit donc d’humaniser ce conte souvent malmené à travers l’éblouissante beauté d’un spectacle majestueux. Les décors, les costumes ou encore les musiques, tout est fait pour faire vivre ce rêve éveillé aussi somptueux qu’étourdissant.

Et ce n’est pas le casting qui viendra perturber la féerie. La jeune Lily James épate en se faufilant dans cette robe tant convoitée. Sans en faire trop, la belle ne se contente pas de jouer le personnage, elle incarne Cendrillon avec sa grâce fraiche et innocente.

A ses côtés, Cate Blanchett sublime le rôle de cette marâtre froide et manipulatrice  en y induisant une façade alors peu connu de ce personnage: celle d’une femme amoureuse qui trouve dans la cruauté le poison nécessaire à son deuil. Un éternel duel dépoussiéré qui achèvera de nous conquérir. Décidément, ce Mickey est un grand séducteur…

Cendrillon est une nouvelle réussite de plus dans les adaptations de Disney. Un écrin de grâce pour ce petit bijou taillé pour le rêve et la magie. On attend avec impatience d’autres féerie de cette société qui n’a pas fini de nous épater. En attendant: Zouk, Zouk Lucifer…

Votre dévoué Freddy

Note:

note 4


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