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Beläten, label suédois fomenté par le ténébreux musicien Thomas Martin Ekelund – dont la barbe ensanglantée régente le groupe indus Trepaneringsritualen en concert le 5 avril prochain à Petit Bain dans le cadre de la soirée Kosmo Kino Plaza – Le Saint Drone de Stockholm (lire) -, cisaillera les ténèbres de l’underground dark-wave par trois fois avec les sorties groupées du EP des ghostgazers suisses de Veil of Light, de celui du duo Hollandais Distel habitué du label Enfant Terrible (lire), en plus du LP du groupe originaire de Göteborg, Daybed. Si les déflagrations synthétiques des premiers, que l’on a précédemment évoqué à l’occasion de leur EP Pale Eyes (lire), trouvent ci-après un refuge esthétique idoine dans la mise en images signée Clan of Paranor du morceau Purple, où l’on perçoit l’étrangeté glauque du corps humain, la pop à la fois minimale et électronique des suivants se pose aisément comme la bande-son idéal d’un lendemain de cuite qui ne passe pas. Le tout s’écoutant ci-après.
Vidéo (PREMIERE)