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Pulp : A Film about Life, Death and Supermarkets

Publié le 31 mars 2015 par Toto
Pulp : A Film about Life, Death and Supermarkets Pulp, ça voulait dire on a encore vingt ans. Il y a deux semaines, dans le cadre du festival f.a.m.e à la Gaité Lyrique, nous avons voulu revivre ça, maman et moi. Qui ne voudrait pas revivre ses vingt ans ? On s'est replongé dans la Pulpmania, ou tout du moins dans ce qu'elle est devenue. En son coeur : Sheffield. C'est ce dont parle l'excellent documentaire "Pulp : A Film about Life, Death & Supermarkets" qui sort officiellement sur nos écrans demain. Sheffield n'a pas changé avec Pulp mais le groupe y a fait son petit chemin, transcendant les générations et les classes sociales. On y entend une grand-mère affirmer que Pulp reste ses préférés, devant Blur, parce que quand même, c'est plus mélodique et surtout mieux écrit. On y entend aussi une chorale chanter à capella "Common People", une maison de retraite fredonner ironiquement "Help the aged". On y voit des jeunes danser sur "Disco 2000". On est au plus près de ces "Common people" dont Jarvis Cocker a su si bien parler. Ce dernier a d'ailleurs une personnalité telle qu'il écrase le film de son charisme, de son flegme et son humour "so british" - Jarvis, président ! Les autres membres de Pulp, plus simples, apparaissent comme des amis de 30 ans. On retrouve le batteur, venu supporter sa fille qui joue au foot avec un maillot flanqué du nom du groupe de son père. La claviériste, touchante, avoue être atteinte d'une polyarthrite depuis son adolescence, provoquant une déformation des mains, pas facile de faire ce type de métier avec une telle maladie. Les guitaristes dont l'accompagnateur de la dernière heure, le très classieux Richard Hawley, chambrent gentiment leur leader. Bref, il règne dans ce documentaire une atmosphère bon enfant, loin d'une basique idolâterie démesurée de fans hystériques. On y parle aussi de thèmes plus vastes, moins étroits que Sheffield ou son groupe fétiche. Comme le titre l'indique, il est question de vie, de mort et de... supermarchés. Du quotidien. De nos vies. Un parfait mélange de grave et de léger. Le public de Pulp a vieilli avec lui. Reste seulement la folie qui semblait régner pendant leur dernier concert à Sheffield, prestation en forme de fil de rouge du film. Comme l'envie, le besoin d'être jeunes à nouveau, deux heures durant. D'arrêter le temps. D'avoir toujours vingt ans. Joyeux anniversaire, maman :-)

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