Poison d’avril

N'aie pas honte de dire, la vérité dont tu as honte :
Que tu croyais les hommes forts. Force est de constater qu'ils ne le sont pas. Loin de là. Les hommes sont faibles. Et quand ils ne le sont pas, c'est qu'ils simulent pour dissimuler leurs points faibles...
Leur talent d'Achille se situe dans leur affectivité.
Ils n'existent que lorsqu'ils sont affectés, touchés, atteints dans leur égocentricité.
Ils appellent cœur, leur ego et ils pleurent. Ils n'aiment pas, ils s'aiment.
Et sacrifient tout à leur amour pour eux-mêmes
Roméo se prend pour Juliette et Kaïs pour Leïla
L'amant c'est toujours Narcisse. L'aimée, l'écho qui rend service.

N'aie pas honte de dire, la vérité dont tu as honte :
Que tu croyais les hommes bons.
Ils se sont avérés méchants. Et il n'y a pas d'exception.
Ceux qui ne sont pas vraiment méchants sont mauvais.
Par mauvais, j'entends ceux qui sont incapables de changer... des médiocres associés à des médiocres qui pratiquent le cul, le culot et le calcul... des
riens dans les reins qui les empêchent de se tenir bien et d'avoir de vrais liens.

N'aie pas honte de dire, la vérité dont tu as honte :
Que tu croyais les hommes vrais.
S'ils l'étaient, ils ne seraient pas à la recherche de la vérité.
Tous des traitres qui ne veulent surtout pas être trahis en raison de leurs trahisons multiples et variées... de leurs idées, de leurs idoles, de leurs idéaux qu'ils chérissent puis trahissent, bénissent, maudissent... au gré...
Ce sont leurs intérêts qui les avilissent
Ils ne font rien sans rien, c'est leur matrice.

Et si vous trouvez ce tableau un peu puéril
Rassurez-vous en vous disant que c'est le poison d'avril
Et pour ne pas mourir d'effroi, ne vous découvrez pas d'un fil !