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Vendredi 3 Avril, l’ASTRAGALE de Brigitte Sy en avant-première au cinéma Gérard Philipe

Publié le 31 mars 2015 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Hors cadre

La 6ème édition du festival Hors Cadre – Rencontres cinéma & littérature – se tiendra les 3, 4 et 5 avril 2015, au cinéma Gérard-Philipe de Vénissieux.

Vendredi 3 avril 2015 à 20h30, soirée d’ouverture du  festival Hors Cadre avec la projection en avant-première de L’Astragale de Brigitte Sy.  Le film est basé sur le roman éponyme d’Albertine Sarrazin, avec la lumineuse Leïla Bekhti.

Hors Cadre – Rencontres cinéma et littérature

Cinéma Gérard-Philipe, 12 avenue Jean-Cagne, 69200 Vénissieux
Accès : Tram T4 (Division-Leclerc)
Toutes les informations sur http://www.ville-venissieux.fr/cinema

L'Astragale

L’Astragale de Brigitte Sy
Avec Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel
France, 2014, 1h37
Date de sortie : 8 avril 2015

Description

Une nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied : l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix de toutes les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence de Julien…

L'Astragale1

A propos du film

Récit d’une cavale et d’un amour fou, L’Astragale devient instantanément un livre culte lorsqu’il sort en 1965. Son auteure, Albertine Sarrazin y évoque de manière plus ou moins romancée, sa propre expérience de la prison, des planques et de la prostitution comme moyen de survie. Elle y parle également de Julien, son homme, sa passion… Celui qui partagera sa vie, qui s’achèvera brutalement en 1967, à l’âge de 30 ans.

La comédienne et réalisatrice Brigitte Sy propose aujourd’hui une version cinématographique de L’Astragale, inspirée et élégante. Un émouvant portrait de femme habité par une comédienne toujours juste : Leïla Bekhti.

La relation entre Albertine et Julien s’est déroulée sur une dizaine d’années, de leur rencontre en 1957 jusqu’au décès de la jeune femme en 1967. Elle fut marquée par plusieurs arrestations, incarcérations, remises en libertés, retrouvailles, etc. Pour retranscrire au mieux cette passion amoureuse, Brigitte Sy a décidé de ne traiter que la première année de leur histoire où Albertine s’évade, rencontre Julien, s’éprend de lui et réapprend peu à peu à marcher avant qu’ils ne soient tous les deux arrêtés une première fois en 1958.

Bien qu’il s’agisse d’un film se déroulant dans les années 50, la réalisatrice Brigitte Sy n’a pas souhaité trop mettre en valeur cette époque à travers l’image, les décors ou les costumes mais a, au contraire, préféré miser sur une certaine simplicité et se concentrer exclusivement sur la violence intime du sentiment amoureux : « Faire un film « d‘époque », c’est refuser de prouver à chaque détour de plan que les signes objectifs du film (costumes, voitures, coiffures, mobilier) sont bien conformes et redouter de les voir devenir un spectacle pour eux-mêmes (…). C’était pour nous, Frédéric Serve le chef opérateur et moi-même, par la sobriété des cadres, et un travail rigoureux de la lumière, que nous pensions possible de rendre crédible cette époque, et les rues de Paris où les pas d’Albertine Sarrazin résonnent encore lorsque je me promène à certaines heures du jour. »

Les deux comédiens principaux de L’Astragale, Reda Kateb et Leïla Bekhti, ont déjà tourné ensemble dans le film de prison multi-césarisé de Jacques Audiard Un Prophète.


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