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Les enquêtes du département V : les thrillers scandinaves se portent bien aussi sur grand écran

Par Filou49 @blog_bazart
06 avril 2015

departement V

 Comme je vous l’ai dit jeudi dernier dans mon premier article bilan du Festival de Beaune, puis samedi matin dans mon billet concours autour du film Profanation,  j’ai eu l’occasion de visionner à un jour d’intervalle les deux premiers volets des films issus de la série de polarssécrits par l’auteur Danois Jussy Adler-Olsen  et publié chez Albin Michel, réunis sous le titre "Les Enquêtes du Département V.

Véritable phénomène d'édition dans les pays où il a été publié, Miséricorde, le premier roman du Danois Jussi Adler-Olsen, s'etait imposé en France comme la découverte scandinave de 2011, et bientôt les autres romans de la série, portant souvent un titre court et percutant ( Délivrance, Dossier 64...) ont été publiés, toujours avec le succès au rendez vous.

Ces livres sont été  récompensés de divers prix dont le Prix des lecteurs du Livre de Poche ou encore le Grand Prix des Lectrices Personnellement n’étant pas très fan de ce genre de polars mettant en scène les mêmes personnages d’une histoire à l’autre j’avais passé mon tour échaudé également par la taille de ces pavés ( 500 pages en moyenne) même si évidemment ce genre de livres est aussi surement plus faicle à lire qu’un  autre genre de littérature.

Pensant –peut-être à tort- que ce genre d’histoires est plus digeste sur grand écran que sur papier, je me suis résolu à voir les deux volets  de leur adaptation au cinéma lors de leur projection à Beaune.

 Pour le premier volet des deux, "Profanation",  c’est même un  petit privilége que j’ai eu en le voyant dans une salle obscrure car le distributeur   Wildbunch  qui fait bouger les choses en matière de distribution de films puisqu’il avait  déjà sorti le piteux Welcome to New York en VOD en plein Festival de Cannes) a décidé de le sortir uniquement en VOD depuis le 27 mars, pariant sur le fait que ceux qui l’ont aimé iront voir en salles le second  épisode, Profanation, puisque celui-ci sort demain dans les salles.

departmt

Il faut dire que les films sont fait par la même équipe à savoir le cinéaste danois par Mikkel Nørgaard, qui s'est adjoint les services de Nikolaj Arcel, bien connu pour avoir été le scénariste de la version suédoise de Millenium qu’il existe une vraie continuité entre les deux films, et que la fin du premier est ainsi faite qu’on a envie de voir le second volet, donc le pari tenté par Wild Side est plutôt judicieux, du moins sur le papier.

Dans Profanation on apprend donc comment Carl Mock  mal remis d’une enquête qui va virer à la tragédie va se retrouver “ coincé” au sein de ce département V, où il est chargé de régler rapidement les aifaires classées en compagnie d’un assistant qu’on lui colle d’office, à savoir l’immigré syrien Assad ( joué par l’acteur Farès Farès présent à Beaune, et qui semblait extremement sympathique).

 La présentation de ces deux personnages est un peu sommaire et trop vite expédié, et d’ailleurs pour avoir ensuite survolé les livres de Jussi Adler-Olsen,  j’ai vu que le cinéaste Mikkel Nørgaard avait préféré élaguer le plus possible le côté vie privée et personnalité des deux protagonistes de l’histoire ( rejoints dans le second épisode par une secrétaire Rose qui met un peu de fémininité et d’humour dans ce tandem plein de testostérones)  au profit de l’enquête proprement dite.

 L’avantage c’est que les films sont très rythmés, on ne s’y ennuie pas une seconde et on à chaque fois très envie de connaitre le dénouement . S'appuyant sur  une mise en scène visuellement impressionnante, aux couleurs chaudes,  qui lorgne plus du coté de David Fincher l(auteur du Millenium US) que du Millenium danois, ces deux premiers volets du Département V sont des thrillers d’excellente facture on évite heureusement le coté série télévisée que l'intrigue aurait pu entrainer ( on est quand même proche d'une série comme "Cold Case" sur le principe).

Les enquêtes du département V : les thrillers scandinaves se portent bien aussi sur grand écran

Ainsi,  haletants et prenants à souhaits,  ces deux premiers volets du Département V sont d'excellents divertissements du samedi soir ( pas de connotation péjorative la dedans), à qui on pourra simplement reprocher un manque de subtilité dans certains dialogues et dans certaines situations.

Bref, largement de quoi donner envie d’attendre avec impatience les prochains volets de la série...

LES ENQUETES DU DEPARTEMENT V PROFANATION - Bande-annonce VO

Et cette chronique est également  la première à faire partie de la 4ème édition du cinéclub de Potzina  d'avril consacré aux films policiers/Thriller


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