(édition de la Creuse p 7, rubrique "Indiscrétions",
Heureux d'apprendre que mon roman peut "causer également aux creusois".
Et pour cause ! Il y est en effet question des filles de la Creuse dès le premier chapitre...
Et je le prouve :
"Le Pépé-Boss, en fin connaisseur, avait trouvé immédiatement les encarts publicitaires qui mentionnaient les villages, bourgs et hameaux reculés où il pourrait une fois encore ajouter de précieux points à son compteur et démontrer aux pauvres mortels attablés qu'il leur était impossible de rivaliser avec lui. D'habitude, tout le monde s'attendait à ce qu'il ponctuât son analyse de la rubrique festive à l'aide d'un proverbe bien connu de tous et destiné à convaincre l'assistance de la direction qu'il convenait de choisir pour l'expédition de la soirée. Sans le savoir et en grand précurseur de tendances devant l'éternel, il se fendit ce jour-là d'une formule qui, remaniée quelques décennies plus tard par les créatifs du Conseil général, deviendrait un slogan publicitaire incitant les Parigos-têtes-de-veau à venir passer des vacances dans ce coin perdu de la France profonde : " En Creuse, papouilles heureuses. " Les autres comprirent immédiatement qu'il exprimait ainsi son envie d'aller du côté d'Auzances, histoire de faire quelques piqûres de rappel aux filles de la Marche qui s'étaient montrées extrêmement coopératives lors d'une " campagne de vaccination " précédente et au cours de laquelle il avait abondamment donné de sa personne."