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Le bonheur, la joie et la béatitude

Publié le 11 février 2015 par Aiglebleu

 

enfants rires
Je vais reprendre aujourd'hui une série de 3 articles parus en novembre 2012. Elles sont très importantes et surtout en ces jours de transistion il ne faut pas oublier ces éléments indispensables à la compréhension du rôle de l'Homme sur terre. Voici donc ce que j'écrivais alors.

Dans notre réflexion partagée il y a un sujet qui est d'importance capitale pour notre avenir en temps qu'humanité et qui influe sur la manifestation de l'idéal de vie au sein du monde. C'est celui de la joie de vivre. Je parle de cette joie qu'on peut appeler bonheur, c'est-à-dire la joie calme et stable qui accompagne l'être sur son chemin de vie. Dans les moments forts, cela devient béatitude et extase surtout lorsque nous sommes en communion avec notre raison d'être ou avec le Divin (pour moi c'est la même chose). C'est un sujet très vaste, alors j'aborde cela aujourd'hui avec une bonne dose d'humilité. J'espère que vous prendrez aussi un moment pour réfléchir à cela et que vous me partagerez vos pensées. Car l'abondance de joie donne un grand pouvoir et son absence est tragique. Dans un monde où les jeunes parfois se suicident nous sommes vraiment interpellés… il nous faut comprendre ce sujet, car sa présence ou son absence revêt une importance capitale pour notre avenir sur la planète terre.

 

Premièrement, il faut comprendre que la joie comme l'amour et la paix sont les fondements de qui nous sommes. Ce sont des sentiments et non pas des émotions. Les émotions sont comme les vagues de la mer… énormes pendant les tempêtes et toute petites pendant les journées calmes. Les sentiments de la joie de l'amour et de la paix sont comme les eaux sous la surface de la mer: immenses, insondables, mystérieux et toujours calmes. Elles sont la fondation de ce qu'est l'Homme, car elles l'accompagnent toujours. Par contre, dans le monde actuel et depuis 12 000 ans, les efforts des artisans de l'obscurité qui ont entrepris d'asservir l'Homme en utilisant cette immense machine qu'est l'argent et les banques qui contrôlent l'économie mondiale et les gouvernements ont sciemment aveuglés l'Homme à cette réalité. Ils ont cherché à nous faire croire que le bonheur était le résultat de conditions extérieures.Un des conditionnements c’est que la récompense se trouve ailleurs que sur terre : au ciel des Chrétiens, au paradis des Musulmans, dans les terres pures des Bouddhistes, etc. L'autre conditionnement qui prévaut aujourd'hui et qui est pire encore c'est que la récompense de l'esclavage dans le système c'est les plaisirs de la vie, les nourritures exquises, les alcools fins, l'argent, la gloire, l'amour romantique et sexuel, qui donnent la joie de vivre. Le plaisir n'est pas la joie, elle n'est qu'un pâle reflet du bonheur. Mais c'est le conditionnement avec lequel nous avons été programmés. Prenons un exemple pour illustrer ce propos. Un conditionnement qui est très puissant aujourd'hui c'est le plaisir de voyager. Les voyages et les vacances sont des récompenses que peuvent s'offrir ceux qui ont beaucoup travaillé. Tout le monde rêve de vacances dans les pays exotiques et lorsqu'ils peuvent se payer ce rêve prennent beaucoup de photos pour montrer à tous leurs amis le bonheur qu'ils ont eu à voyager. C'est un conditionnement… Le vrai bonheur il est dans le domaine familial c'est-à-dire chez soi. J'ai dû beaucoup voyagé pour répandre le message de mes aînés, pour porter telle que l'annonçait les prophéties la sagesse des Premières Nations là où elle était demandée. Je vous avoue que j'ai trouvé cela très fatigant et très malsain. On contrôle beaucoup moins les conditions de vie en voyage et les environnements dans lesquels on se déplace sont malsains (l'avion, les voitures, les bus, les trains). Je n'ai jamais senti le besoin de faire du tourisme lors de ces voyages bien que de nombreux hôtes se sentaient l'obligation de m'amener visiter tel ou tel lieu. J'ai trouvé la terre belle partout là où la nature pouvait vivre et les gens pareils partout: perdus, angoissés, conditionnés, mais tous et toutes enfants du Grand Esprit. Je ne perdais pas ma joie, mais les conditions extérieures la rendait plus invisible, imperceptible, occultée par les difficultés du voyage. Et lorsque c'était pour moi le temps des vacances, je restai chez moi, très heureux de pouvoir marcher et travailler dans mon jardin. Les moments d'extase en voyage se produisaient lorsque j'étais au travail à réaliser les cérémonies sacrées avec des groupes plus ou moins importants d'Européens ou d'Américains et où je constatai que les traditions une fois activées se révélaient juste et puissantes peu importe les gens qui en bénéficiaient. J'accomplissais ma raison d'être et donc j'étais heureux. Ce qu'il faut comprendre c'est que ce bonheur ne m'avait jamais quitté, car il guidait tous mes pas, mais qu'il se déployait au moment où je pouvais contempler le fruit de mon travail qui lui est déterminé par ma raison de vivre. C'est pareil aujourd'hui. Lorsque mon amour, notre fille et moi devons quitter la maison et le domaine pour un petit voyage c'est le soupir de soulagement lorsqu'on revient et qu'on revoit la terre tant aimée qu'on appelle chez soi. Les arbres, les fleurs, la terre, les animaux ont tous là une signification qu'ils n'ont pas ailleurs… c'est la terre pour laquelle nous assumons notre responsabilité de gardiens du paradis terrestre, la terre nourricière, la terre mère, la mère patrie de nos ancêtres…

 

Ouf, j'ai à peine effleuré le sujet et déjà le temps de faire autre chose est arrivé. Nous avons une suite d'articles qui vient de naître… Je vous retrouve bientôt pour la continuer.

 

Paix Joie et Amour

 

Aigle Bleu

 


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